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Le 10 janvier 1999, il y a vingt ans tout pile, HBO lançait ce qui allait devenir un monument de la culture sérielle : Les Soprano, l’histoire d’un clan de mafieux italo-américains au cœur du New Jersey et dont le patriarche, Tony Soprano, en pleine crise existentielle, décide de suivre une thérapie. Pour célébrer cet anniversaire si particulier, une partie du cast et de l’équipe s’était réunie ce mercredi au lancement du Sopranos Film Festival.
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Les journalistes ont notamment pu interroger Alessandro Nivola, qui n’était pas dans la série originale mais tiendra un rôle majeur dans le prequel. Ce dernier incarnera en effet Dickie Moltisanti, le père de Christopher (incarné à l’époque par Michael Imperioli). Il nous apprend que l’histoire se déroulera dans un contexte particulièrement tendu dans le pays, mais surtout entre deux communautés, à Newark :
“Ça va se passer en 1967, en pleines émeutes raciales à Newark, et la tension entre les Italiens et les Noirs à cette époque sera une part importante de notre histoire”, a confirmé Alessandro Nivola à Variety.
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Un peu plus tôt dans la semaine, les journalistes de Deadline parvenaient à arracher quelques infos au brillant créateur de la série, David Chase, de retour à l’écriture pour ce prequel qui reviendra aux origines du plus célèbre mafieux du petit écran, incarné avec brio par le regretté James Gandolfini, décédé en 2013.
“Le film va évoquer les tensions entre les Noirs et les Blancs à cette époque, et Tony Soprano fera partie de l’histoire, quand il n’était encore qu’un gamin”, a assuré David Chase.
Ce prequel explorera donc la relation père/fils, décrite à plusieurs reprises dans la série, qui s’est créée entre Dickie Moltisanti et Tony Soprano, dont le père passait le plus clair de son temps derrière les barreaux. En son absence, il a vu en Dickie un mentor qui l’a élevé comme son fils, jusqu’à la naissance de Christopher. Plus tard, Tony deviendra à son tour le mentor de Chrissy, jusqu’à l’issue tragique que l’on connaît.
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