#10. “Meeseeks and Destroy”, saison 1, épisode 5
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Mr. Meeseeks est l’un, si ce n’est le premier personnage secondaire inoubliable de Rick and Morty. L’épisode où l’on découvre la fameuse boîte à Mr. Meeseeks du scientifique décrit parfaitement l’atmosphère paradoxale de la série animée : à la fois drôle et absurde, mais aussi profonde, voire carrément sombre à certains moments. Si les larbins de Rick assurent la partie hilarante du show, l’aventure du tandem principal bascule dans le cauchemar éveillé.
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Pendant que Jerry travaille son swing pour, littéralement, une question de vie ou de mort, Morty dirige fièrement une quête de son choix sans l’intervention de son grand-père. Si l’épopée semble merveilleuse au premier abord, le jeune garçon manque finalement de se faire violer par un étrange bonbon à la gelée, qui se révèle être un prédateur sexuel. Le conte tourne au macabre et on finit par rire jaune dans cet épisode. Et c’est bien là, au milieu de la première saison, qu’on saisit pleinement le génie tout en nuances de Rick and Morty.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 20 %.
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#9. “Morty’s Mind Blowers”, saison 3, épisode 8
Dans la continuité des histoires plus noires de Rick and Morty, on finit par tomber inévitablement sur “Morty’s Mind Blowers”. Le prétexte de la SF, un casque capable de vous faire revivre vos souvenirs, sert en réalité à explorer les traumatismes de Morty. On pensait que le petit garçon parvenait à gérer comme un grand ses émotions après une aventure aussi dangereuse qu’onirique avec son grand-père, mais cet épisode nous dévoile le revers de la médaille.
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Évidemment, on s’amuse des souvenirs effacés par Rick pour “protéger” son petit-fils, mais on comprend aussi que le scientifique a un comportement égoïste pour éviter de finir seul. La légende raconte que Dan Harmon, Justin Roiland et leurs scénaristes auraient rédigé plus de 100 histoires dérivées des mémoires de Morty. Finalement, ils n’en garderont que six, six périodes de souffrance qui nous laisseront traumatisés et en empathie avec le pauvre cobaye des expériences de Rick.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 30 %.
#8. “Edge of Tomorty”, saison 4, épisode 1
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Si la saison 4 de Rick and Morty est la moins appréciée de toute, on y trouve tout de même quelques passages savoureux. C’est le cas du season premiere, alors que le tandem s’envole à bord de leur vaisseau spatial pour chercher des cristaux de la mort. Leur particularité ? Ils permettent à leur possesseur de voir leur futur, et donc de le modifier s’il ne leur convient pas. Un pouvoir inestimable que Rick et Morty vont utiliser à mauvais escient, le premier pour échapper à une mort certaine, le second pour faire craquer son crush, Jessica.
“Edge of Tomorty” est une nouvelle entrée délirante dans le multivers de la série animée. L’occasion de découvrir des versions inédites de Rick (en guêpe ou en crevette, nos préférées) dans des dimensions parallèles absurdes mais hilarantes, qui font le charme du show depuis ses débuts. On apprécie en prime les nombreuses références à Akira, un monolithe de la pop culture qui n’avait pas encore été égratigné par les deux tarés.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 40 %.
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#7. “Vindicators 3 : The Return of Worldender”, saison 3, épisode 4
Les Avengers existent dans l’univers de Rick and Morty, tout du moins dans une version plus instable et chaotique que celle de Marvel. Pour sauver une planète, le duo s’associe donc avec les Vindicators, une équipe de super-héros éclectique mais pas franchement soudée. Pour la gloire et la richesse, ils et elles sont en réalité prêt·e·s à toutes les trahisons sans le moindre remords. Une leçon de vie que Rick et Morty vont apprendre à leurs dépens, alors que la terrible Supernova va faire un massacre dans les rangs des justiciers et justicières.
“Vindicators 3 : The Return of Worldender” est le deuxième épisode le plus vulgaire de la série animée, à cause du nombre indécent de “f*ck” prononcés par les personnages. Mais c’est aussi et surtout l’un des plus drôles et surprenants, si bien que Justin Roiland a été obligé de s’enivrer pour doubler “Drunk Rick”. Les Vindicators ont tellement marqué les esprits qu’ils auront droit à leur propre spin-off, sans doute pour mieux s’entredétruire au terme d’une aventure explosive.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 50 %.
#6. “Rixty Minutes”, saison 2, épisode 8
L’humour de Dan Harmon et Justin Roiland s’appuie sur des références très méta par rapport à notre réalité, une particularité qu’ils ont implantée dans l’ADN de leur série animée. Rick and Morty multiplie les cassures du quatrième mur, un style narratif qui atteint son paroxysme dans l’épisode “Rixty Minutes”. La famille Smith se retrouve ainsi devant un écran capable de diffuser en continu des émissions complètement déjantées issues d’univers parallèles, dans lesquelles on retrouve notamment une téléréalité avec des versions richissimes de nos héros.
Cet épisode est le summum du nihilisme cynique de Rick and Morty, alors que Summer découvre qu’elle est un clone en apprenant l’existence d’un cimetière dédié aux versions alternatives des deux énergumènes. Un épisode à l’humour existentiel, sorte de satire grave et mélancolique de l’ère de la Peak TV où les contenus sans saveur d’aujourd’hui ont remplacé les œuvres cultes et authentiques d’hier.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 60 %.
#5. “Mortynight Run”, saison 2, épisode 2
Les questions de moralité et d’éthique sont toujours au centre des discussions entre Rick et Morty. Mais, tragiquement, c’est plus souvent le petit-fils du scientifique qui en fait les frais. Dans “Mortynight Run”, le jeune garçon tente d’arrêter un assassin après que Rick lui a vendu une arme de destruction massive. Mais dans sa quête salvatrice, Morty devra sacrifier d’autres vies et découvrir si, moralement, la fin justifie réellement les moyens.
Encore une fois, Morty subit un grand traumatisme dans cet épisode et manque de se faire tuer à cause de l’immaturité affligeante de son grand-père. Il traverse les crises et les épreuves afin de sauver un nuage… pétomane, dans l’une des aventures les plus folles de la série animée. C’est absurde mais toujours aussi drôle, alors qu’on rit jaune devant la souffrance du jeune voyageur spatial.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 70 %.
#4. “Total Rickall”, saison 2, épisode 4
L’amour des fans pour Rick and Morty est en partie née des références parodiques et souvent calamiteuses à la pop culture qui parcourent la série animée. “Total Rickall”, comme son titre l’indique, est un patchwork généreux de ces hommages. Dans cet épisode “buffyesque”, de l’aveu des créateurs de la série animée, la famille Smith doit affronter un terrible parasite qui se reproduit en dévorant les souvenirs de leurs hôtes.
Heureusement, ils pourront compter dans la bataille sur l’un des personnages les plus attachants et débiles de l’histoire du show : Mr. Poopybutthole, une version sage et minuscule de Deadpool qui passe son temps à briser le quatrième mur.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 80 %.
#3. “Rick Potion No. 9”, saison 1, épisode 6
On oublie parfois de souligner combien l’univers de Rick and Morty est rempli de créatures toutes plus terrifiantes les unes que les autres. Heureusement, l’incroyable épisode “Rick Potion No.9” est là pour nous le rappeler quand le scientifique transforme toute la population terrestre en monstres dégoulinants, à la croisée de Lovecraft et Cronenberg. Le tandem va alors se déplacer dans une dimension parallèle pour prendre la place de leurs alter ego et complètement rebattre les cartes de la série animée.
Avec cet épisode charnière dans l’histoire du show, Dan Harmon et Justin Roiland repoussent les limites de ce qu’on appelle “le multivers”. La bizarrerie de leurs personnages atteint un point de non-retour lorsqu’ils vont jusqu’à changer d’univers pour échapper à leurs bêtises catastrophiques. C’est aussi l’épisode qui introduit la célèbre et mémorable punchline de Rick : “Wubba Lubba Dub-Dub”.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 90 %.
#2. “The Ricklantis Mixup”, saison 3, épisode 7
On a parfois tendance à l’oublier, mais, derrière la folie, les rires gras et les rots baveux du scientifique, Rick and Morty peut se montrer particulièrement touchante, voire carrément bouleversante. L’épisode mythique à la Citadelle des Rick, où les variants du grand-père sont légion, est le plus saisissant de ces exemples. Outre un message de bienveillance sur la vieillesse et les souvenirs, on fait la rencontre, sur une mélodie mélancolique de Blonde Redhead, d’Evil Morty, un Morty encore plus méchant que le plus vil des Rick.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 98 %.
#1. “Pickle Rick”, saison 3, épisode 3
La palme de l’épisode le plus fou de Rick and Morty est accordée à “Pickle Rick”, une évidence quand on sait qu’il a également permis à la série animée de décrocher un Emmy Award. Plus que jamais, le scénario de cet épisode n’a aucun sens : Rick se transforme en cornichon pour éviter une séance de psy. Mais évidemment, dans leur univers si touchant et bordélique, le voyage légumineux du scientifique fonctionne à merveille. Du grand art, où se mélange à merveille réflexions métaphysiques, épopée SF et combats jouissifs contre une armée de rats mutants. Mémorable.
Taux de Wubba Lubba Dub-Dub ! : 100 %.