La démarche peut sembler radicale, mais suite au récent déferlement d’accusations de harcèlement sur les plateaux hollywoodiens, Netflix a décidé d’agir. La plateforme – qui n’a pas non plus été épargnée par le scandale suite aux allégations d’agressions sexuelles à l’encontre de Kevin Spacey, ex-star de House of Cards, évincée depuis – prend donc les précautions nécessaires pour que ses séries soient exemptes de tout comportement inapproprié.
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C’est le tabloïd The Sun qui a éventé les mesures inédites prises par Netflix en recueillant le témoignage anonyme d’un des membres de la production de Black Mirror, en plein tournage de sa saison 5 à Londres. Parmi les attitudes à éviter, seront donc désormais considérés comme déplacés : les regards insistants, embrassades qui s’éternisent, flirts non désirés et autres comportements qui mettraient l’un des partis mal à l’aise.
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“On nous a tous parlé de #MeToo. […] Un de nos supérieurs s’est rendu à un séminaire sur le harcèlement pour apprendre ce qui est inapproprié ou non. Regarder une personne plus de cinq secondes est considéré comme dérangeant. […] Vous ne devez pas demander le numéro de téléphone de quelqu’un sauf si cette personne a donné sa permission pour qu’il soit partagé. Et si vous êtes témoin d’un comportement indésirable, il faut immédiatement le signaler.”
Des mesures strictes qui permettent à Netflix de juguler d’éventuels incidents, mais qui ont surpris. Il n’en fallait pas plus pour que la presse s’empare de la “règle des cinq secondes” pour titrer leurs articles. La firme américaine a confirmé les dires de The Sun, réaffirmant dans un communiqué la volonté de ses équipes de rendre leurs lieux de travail libres de tout débordement.
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“Nous sommes fiers de la formation anti-harcèlement que nous offrons à nos équipes. Nous voulons que chaque production Netflix se déroule dans un environnement sûr et respectueux. Les ressources que nous offrons permettent aux gens de prendre la parole, et ne devraient pas être prises à la légère.”