Stranger Things, The Get Down, Marvel’s Jessica Jones, Narcos… Pourquoi et à quel moment devenez-vous fana des séries disponibles sur Netflix ?
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À l’approche d’une nouvelle série, il y a toujours un moment de tension avant de découvrir ne serait-ce que les premières minutes du pilote. Est-ce que mes amis m’ont bien conseillé ? Est-ce que les critiques ont raison ? Est-ce que cette série que je commence en mode random va me plaire ?
Parfois, même si on n’accroche pas au bout des 40 ou 50 premières minutes, on sent que le potentiel est là. Et puis tout d’un coup, il suffit d’un twist inattendu, une émotion particulière ou tout simplement un personnage surprenant, et on finit par adhérer à la série.
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C’est ce moment fatidique que Netflix tente de comprendre et d’interpréter, ce déclic qui fait qu’on suit de bout en bout les aventures de Pablo Escobar, de Claire Randall et des détenues de la prison de Litchfield. L’année dernière, la plateforme avait dévoilé une première étude qu’elle a renouvelé en cette rentrée.
Le “hooked” moment de Netflix
Selon Netflix, l’épisode qui vous rend accro (qui vous accroche, “hooked” en anglais), est celui qui incite 70% des spectateurs à regarder entièrement une saison. Bien entendu, cette prise de conscience dépend des émotions de chacun. Et c’est rarement le pilote qui accroche les spectateurs. Sous-entendu, vous avez un esprit ouvert et vous laissez souvent sa chance à une nouvelle série.
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Si l’on suit ce raisonnement, le procédé de Netflix, qui préfère dévoiler tous les épisodes d’une saison d’un coup plutôt que chaque semaine comme les chaînes de télévision, permet au spectateur de devenir accro plus rapidement.
“Ce que nous avons découvert à travers cette étude sur l’épisode qui rend accro, c’est que le spectateur, où qu’il soit dans le monde, est en demande de contenus originaux”
Cindy Holland, vice-présidente des programmes originaux Netflix
L’étude réalisée par Netflix s’étale sur 16 marchés internationaux (américain, anglais, australien…) et sur une trentaine de séries, dont leur disponibilité diffère selon les régions du monde. Il en ressort que l’amour, les intrigues criminelles, les drames familiaux et les amis canins génèrent en premier de l’affection de votre part.
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La peur pour Stranger Things, l’amour pour The Get Down
Au niveau mondial, pour Stranger Things, vous devenez accro via les frissons que vous suscite la peur de l’inconnu. Où est passé Will ? Qu’est-ce que le Demogorgon ? Quelles sont les limites des pouvoirs d’Eleven ? Autant de questions qui retiennent votre attention, vous fichent la frousse et vous procurent une indéniable envie de continuer à regarder la série, tant que toutes vos réponses ne seront pas satisfaites.
À l’inverse, pour un drama familial tel que Gilmore Girls, ce sont plutôt les histoires d’amour qui sauront vous convaincre. L’histoire entre Rory et Dean va-t-elle durer jusqu’à la fin de la saison ? Quels vont être les obstacles à leur relation ?
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Dans les deux cas, ce sont les émotions qui parlent avant tout et qui vous convainquent de continuer à regarder la série. Et puis certains shows, comme Lost, nous ont appris par le passé que parfois, les histoires avaient de l’importance pour le voyage qu’elles offrent, et non pour leur conclusion.
Bien entendu, l’amour et le frisson ne sont pas les seules raisons du “hooked”. Les intrigues criminelles comme celles de Prison Break et The Fall tiennent en haleine les spectateurs, suffisamment pour leur donner envie de découvrir la résolution de l’enquête.
Plus surprenant encore, certaines séries bénéficient d’un important regain d’intérêt quand un nouveau personnage entre en scène. C’est le cas pour La Fête à la maison : 20 ans après, quand Cosmo rejoint la famille des Tanner alors qu’il n’est autre qu’un … chien.
Concernant les spectateurs français, ils suivent plus ou moins ce même schéma. Sauf quand il s’agit de comédies, où nous sommes plus exigeants.
Les frissons et les super-héros au top de leur forme
Les spectateurs français sont rapidement accros aux thriller, séries d’époque et/ou fantastiques comme The Get Down, Narcos ou encore Stranger Things. Dès le 2ème ou le 3ème épisode, ils sont convaincus par l’intérêt de la série. En revanche, ils ont plus de mal avec les comédies, comme Gilmore Girls, Jane the Virgin et La fête à la maison : 20 ans après, où ils préfèrent visionner un quart voire une moitié de saison complète avant de se lancer complètement dans l’aventure.
Sur certaines séries, Netflix a déduit le point d’intrigue qui change tout au cours d’un épisode. Pour la première saison de Stranger Things, il s’agit de l’épisode deux, quand Barbara disparaît soudainement et que les trois garçons tentent de discuter avec Eleven. Ces éléments de narration, qui complexifient et approfondissent l’intrigue, rendant l’atmosphère plus pesante et mystérieuse, créent le déclic chez le spectateur.
En revanche, pour une série comme Marvel’s Jessica Jones, qui prend davantage son temps pour introduire ses personnages et les enjeux de l’héroïne, c’est au cours de l’épisode 4 de la première saison que les spectateurs s’attachent à la série. La raison ? Alors que Jessica utilise l’émission de radio de Trish pour découvrir la personne qui l’espionne pour le compte de Kilgrave, ce dernier fait usage de ses dons de manipulation en public. On découvre alors toute la puissance et la cruauté de l’antagoniste, et le défi auquel devra répondre Jessica pour le vaincre.
Cet article a été rédigé par la rédaction de Biiinge, dans le cadre de notre partenariat avec Netflix.