Après le succès de la série mère, Narcos, diffusée entre 2015 et 2017 sur Netflix, son créateur Chris Brancato avait décidé de délaisser Pablo Escobar et ses héritiers pour aller s’intéresser au trafic de drogue et à sa guerre des gangs au Mexique. Durant les deux premières saisons, on a suivi l’ascension et la chute du baron Felix Gallardo (Diego Luna), qui finissait en prison. On l’aperçoit dans ce trailer de l’ultime saison 3 de Narcos: Mexico, discutant avec Scoot McNairy (Walt Breslin), l’agent de la DEA et narrateur de l’histoire jusqu’ici.
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On embarque donc une dernière fois au Mexique, où une nouvelle narratrice (une première dans l’histoire de la série, qui ne faisait confiance qu’à des narrateurs masculins jusqu’ici) prend le relais. Il s’agit d’Andrea Nuñez (Luisa Rubino), une jeune journaliste idéaliste et ambitieuse qui nous raconte comment les cartels indépendants vont se reconfigurer après la chute de Felix Gallardo.
Grand classique de ce genre de séries : on assistera à la montée en puissance d’une nouvelle génération de caïds – incarnés notamment par le rappeur Bad Bunny dans le rôle de Kitty, un des membres du gang des “narco juniors” –, bien décidée à ne pas suivre les règles du jeu de leurs aînés.
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Au vu de ce trailer pétaradant, la recette Narcos a été suivie à la lettre : on retrouvera quelques personnages iconiques de la série – Pacho au début, Felix Gallardo ou encore El Chapo –, des opérations qui tournent mal, des explosions et embuscades qui finissent en fusillade générale, des flics perdus au milieu des flammes et du sang, et trop de victimes collatérales.
La question étant la suivante : le public sera-t-il au rendez-vous d’une série extrêmement bien produite mais dont il connaît maintenant la recette ? Où est la nouveauté ? La réception en termes d’audience déterminera probablement l’avenir de la franchise Narcos chez Netflix. Éléments de réponse à compter du 5 novembre, date de diffusion de cette dernière saison de Narcos: Mexico, showrunnée par son cocréateur, Carlo Bernard.