C’est officiel, William est devenu un androïde à la solde de Robert Ford.
Publicité
Publicité
Dans le voyage spatio-temporel que nous a offert la première saison de Westworld, William (Jimmi Simpson) était un personnage humain au parcours et à l’évolution de caractère franchement fascinants. Parfaitement innocent et craintif, il s’est rapidement pris de passion pour le jeu de massacre sous l’influence de Logan, avant de s’abandonner pleinement au côté obscur de la force. Dans la timeline du présent de la série, William est devenu l’Homme en noir (Ed Harris) mais reste attaché à Dolores, son petit crush robotique.
Avec son scénario sinueux et sa vaste palette de personnages, la série de Lisa Joy et Jonathan Nolan n’est pas facile à cerner au premier abord. Afin de clarifier les choses, Vanity Fair a demandé à Jimmi Simpson de réaliser une synthèse de la saison initiale en seulement six minutes, soit moins d’une minute par épisode. Sur un débit de paroles qui n’a rien à envier au “Rap God” d’Eminem, l’interprète de William se prête à l’exercice avec une aisance déconcertante et une voix suave des plus appréciables.
En une poignée de minutes, Jimmi Simpson [“spoiler alert”] définit Delos, la multinationale à l’origine du parc, nous présente des personnages comme Maeve, Robert Ford et Arnold, revient sur la citation mythique “These violent delights have violent ends” et finit toujours ses monologues sur une pointe d’humour bienvenue. Sa prestation habitée et déjantée, en opposition totale avec la gravité de son personnage dans Westworld, fera sourire plus d’un fan. Fini de déconner William, freeze all motor functions.
La saison 2 de Westworld est attendue pour 2018 outre-Atlantique.