L’ancien flic déchu de Luther, Idris Elba, rejoint un projet télévisuel centré sur la montée du Black Power dans les années 70 au Royaume-Uni.
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Le showrunner et scénariste John Ridley (American Crime, 12 Years a Slave) s’est donc associé avec Idris Elba pour mettre au point cette mini-série appelée Guerrilla. Le show s’intéressera au quotidien d’un couple pendant l’arrivée du Black Power en Angleterre.
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Le binôme sera balloté entre militantisme actif et extrémisme radical. John Ridley a écrit une partie des épisodes et sera en charge de réaliser les deux premiers. Quant à Idris Elba, il œuvrera en tant que producteur exécutif et acteur principal.
Les années 70 furent une période charnière au Royaume-Uni. On assista à un changement des comportements, à des réformes politiques et à la montée de nombreux courants extrémistes, voire racistes. Aux États-Unis, où est né le mouvement du Black Power, les figures de proues sont devenues des symboles mythiques de paix et de liberté aujourd’hui, comme Martin Luther King et Malcolm X.
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La lutte des classes fit rage pour mettre un terme à la ségrégation raciale. Des agissements souvent violents eurent lieu, notamment avec les groupes politiques séparatistes tels que les Black Panthers ou les Black Muslims.
Une histoire de politique (et d’amour)
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Guerrilla sera une love story dans un milieu politique acerbe et néfaste. Le couple sera mis à rude épreuve, surtout lorsqu’il entreprendra de libérer un prisonnier politique afin d’établir une cellule clandestine.
Leur objectif sera de détruire le Black Power Desk, un service de contre-espionnage (qui a réellement existé) du gouvernement, une unité chargée de mettre un terme à l’activisme noir.
David Nevin, le président de la chaîne Showtime, est apparu très enthousiaste à l’idée de voir travailler ensemble ces professionnels du petit écran.
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Toutes les équipes de Showtime sont ravies de participer à ce projet fascinant. C’est une histoire souterraine et inexplorée menée par deux talentueux professionnels, John et Idris. Deux figures majeures du petit écran qui sont au point culminant de leur carrière. Guerilla ne peut que plaire à nos téléspectateurs.
Le Black Power version britannique
John Ridley est revenu aux micros de Deadline sur les raisons de sa participation.
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Je suis né dans les années 70, et j’ai donc été un témoin privilégié des Black Panther Party, du Black Liberation Army et de la Weather Underground Organisation aux Etats-Unis.
Il y avait aussi une forte communauté noire en Angleterre. Quand ils ont eu connaissance des revendications de leurs semblables en Amérique, un mouvement similaire au Black Power est apparu au Royaume-Uni.
Pour les deux hommes, il s’agit de retranscrire une vérité historique à l’écran. Plus qu’un divertissement, Guerilla serait donc un devoir de mémoire envers une communauté noire à laquelle les créateurs de la série appartiennent.