“Nous [avec les deux showrunners, David Benioff et D.B. Weiss, ndlr] avons beaucoup discuté de la façon dont il fallait filmer les dragons pour qu’ils n’apparaissent pas trop irréels. J’ai pitché des compositions de plans qui donnaient l’impression qu’on aurait pu filmer tout cela dans la vraie vie, si les dragons avaient existé.
Mes choix ont été basés en bonne partie sur des scènes d’archive des avions ‘Supermarine Spitfire’ utilisés pendant la Seconde Guerre mondiale”, a confié Miguel Sapochnik à EW, dans une longue interview.
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“Nous avions 500 figurants, 160 tonnes de gravier, 70 chevaux et cavaliers, 65 cascadeurs hommes et femmes, 7 acteurs principaux, 4 équipes de tournage différentes, et 25 jours pour tout boucler avec une équipe qui avoisinait au final les 600 personnes”, détaille le réalisateur à EW.
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“J’étais très curieux d’imaginer ce qu’on peut ressentir sur le terrain, quand tout arrive d’un coup. Terreur absolue ? Moment de lucidité ? Qu’est-ce qui peut bien vous passer par la tête quand vous vous retrouvez au milieu de tout ça ?”, explique Miguel Sapochnik.
“La partie où Jon est quasiment enterré vivant par un mouvement de panique des sauvageons est devenue l’un de mes moments favoris. Pas d’effets spéciaux, pas de lutte, juste Kit qui livre une superbe performance, et cette folle remontée pour retrouver son chemin vers la sortie. […] Entre nous, c’est avec affection qu’on l’appelle la ‘scène de la renaissance’ de Jon.”
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