Entre deux programmes de super-héros estampillés DC, la CW mise sur un remake de fil avec l’électrisante Frequency.
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Avec Supergirl qui rejoint ses pairs (Arrow, Flash ou encore Legends of Tomorrow) en cette rentrée automnale, c’est un euphémisme de dire que la grille de la CW est déjà bien remplie. Loin des bonhommes en collants aux pouvoirs extraordinaires, la petite nouvelle Frequency vient contrebalancer l’offre de la chaîne en matière de séries.
Remake assumé du film Fréquence interdite avec Dennis Quaid et Jim Caviezel, on retrouve ici au poste de showrunner Jeremy Carver, qui a bossé entre autres sur Supernatural et la version US de Being Human. La série nous embarque dans une aventure familiale à la narration plutôt spéciale. En 2016, Raimy Sullivan est une détective de la police new-yorkaise qui file le parfait amour avec son fiancé. Un soir d’orage, son vieux poste radio, jusqu’ici laissé à l’abandon dans la cabane au fond du jardin, s’allume. C’est une voix bien trop familière qui résonne alors : celle de Frank, son père, décédé vingt ans plus tôt. Face à cette opportunité inouïe d’entrer en contact avec lui, la fliquette n’hésite pas et le met en garde de sa mort imminente.
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Un pitch un peu complexe pour un rendu final qui l’est beaucoup moins. Si dans le long-métrage c’est une relation père-fils qui est mise en avant, la version télé préfère se concentrer sur une moitié féminine. En dépit de ce changement, la sauce prend. Peyton List (aperçue dans la série de science-fiction The Tomorrow People) et Riley Smith (Nashville) forment un duo intéressant qui suscite suffisamment d’empathie pour avoir envie de revenir en deuxième semaine.
Évidemment, avec ces deux lignes de temps qui s’entrecroisent, tout ne va pas se passer comme prévu. En sauvant son cher papa de son destin funeste, Raimy subit les conséquences de son choix, à commencer par la mort de sa mère aux mains d’un serial killer. Sans oublier son charmant fiancé qui ne la reconnait plus, puisque dans cette nouvelle réalité, les deux tourtereaux ne se sont jamais rencontrés. Dans Frequency, l’effet papillon ne déconne pas et c’est tant mieux (pour nous en tout cas).
Si de prime abord, les séquences émotions ne sont pas le point fort du show, le rythme de l’épisode compense largement. On n’a pas le temps de se rouler les pouces tellement il y a d’informations à assimiler. Le tout est rendu digeste grâce à des couleurs soignées et une bande-son sympathique, avec une mention toute particulière pour l’indémodable “Wonderwall” d’Oasis. Grosso modo, l’originalité n’est pas au rendez-vous mais ce n’est pas bien grave : Frequency reste un divertissement sacrément efficace et c’est déjà pas mal.
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La saison 1 de Frequency est diffusée depuis le 5 octobre sur la CW et est disponible en US+24 sur MyTF1VOD en France.