“Wuhan mon amour”, la série photo qui prend le pouls de la ville après le confinement

Publié le par Lise Lanot,

© Raul Ariano

Raul Ariano a pris un billet pour Wuhan, curieux de savoir comment se portait la ville chinoise associée au début de la pandémie.

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Raul Ariano habite aujourd’hui Shanghai et vit en Chine depuis six ans. Avec l’épidémie du Covid-19, il a vu changer le statut de la ville de Wuhan. Fasciné par cette ville connue pour avoir abrité le soulèvement de Wuchang (qui renversa la dynastie Qing, après 268 ans de règne, et instaura la République de Chine), pour sa “scène de musique underground” et son côté rebelle (“c’est la ville la plus punk de Chine”, se réjouit-il), le photographe a réservé un aller simple pour la documenter après son confinement, dès septembre 2020.

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“J’ai été témoin des restrictions imposées à Shanghai depuis le premier jour, donc il m’est apparu naturel de chercher à aller voir l’endroit où le Covid-19 avait débuté, et où le premier confinement avait été mis en place avant d’être adopté par le monde entier. Je me demandais à quoi ressemblerait la vie post-pandémie […] dans la ville dont le nom était inextricablement lié au Covid-19.”

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“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)

Pensant assister à l’avènement d’un “nouveau monde”, Raul Ariano nous a confié sa surprise de retrouver une ville “quasiment revenue à la normale, le confinement constituant un souvenir triste mais lointain”. Une fois sur place, l’artiste raconte s’être “baladé, fait des amis et avoir photographié tout ce qui [l]’intéressait”. “J’ai laissé la ville parler pour moi”, exprime celui qui affirme trouver “très difficile d’être objectif” dans son travail photographique – sachant que son point de vue est celui d’un étranger, rappelait-il au British Journal of Photography.

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Intitulée Wuhan mon amour, la série de Raul Ariano présente “divers personnages”, sélectionnés au gré de ses rencontres. Quelques points communs les lient toutefois : le fait que les modèles soient jeunes, vivent à Wuhan et y aient vécu durant le confinement. Selon le photographe, ces protagonistes “sont le futur, et la plupart d’entre eux ont aidé leurs compatriotes à sortir de cette crise”.

Les lumières au néon privilégiées par Ariano évoquent la scène jeune et festive de la ville, tandis que ses images capturées en double exposition semblent faire allusion au sursis post-confinement. À Wuhan, les cas enregistrés restent bas, mais de nombreux pays du monde peinent à suivre la tendance. Remplis de beauté et d’incertitudes, les clichés de Raul Ariano constituent un message d’espoir, sans pour autant écarter les difficultés de la pandémie.

“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)

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“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)

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“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)

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“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)
“Wuhan mon amour”. (© Raul Ariano)

Vous pouvez retrouver le travail de Raul Ariano sur son site et sur son compte Instagram.