Mué par son insatiable curiosité, Léonard de Vinci a produit des milliers de manuscrits, dans lesquels il a exploré les vastes domaines qui l’intéressaient, dont la physiologie, l’anatomie, l’ingénierie, l’art et la mécanique.
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Des années 1480 jusqu’à sa mort en 1519, De Vinci a laissé derrière lui plus de 13 000 pages de notes et de dessins. Facilement identifiables par sa célèbre “écriture manuscrite en miroir” – car elle apparaît inversée comme dans un miroir –, ces codex sont, pour la plupart, remplis de croquis, d’idées et d’inventions en tout genre.
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Si aujourd’hui, tous ces documents n’ont pas encore été traduits ou numérisés, le site My Modern Met nous apprend que quelques-uns peuvent être consultés en ligne gratuitement. En voici une liste.
Manuscrit sur le vol des oiseaux, vers 1505
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Le Manuscrit sur le vol des oiseaux est l’un des plus connus de Léonard de Vinci. Assez court, il recense des illustrations et des notes examinant les différents types de vols d’oiseaux et plusieurs inventions de machines volantes. La version en ligne est disponible ici.
Manuscrit Arundel, vers 1480-1515
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Le Manuscrit Arundel contient 283 pages de notes sur la géométrie et la mécanique. La copie est disponible ici.
Manuscrit Atlanticus, vers 1478-1519
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C’est l’un des plus grands ouvrages de dessin et d’écriture réalisé par le grand maître de la Renaissance. Sur près de 1119 pages, il aborde des sujets aussi divers et variés que les armes, la botanique, les instruments de musique. Sa version numérique est disponible ici.
Manuscrit Trivulzianus, vers 1487-1490
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Sur ce manuscrit, composé de 55 feuilles (à l’origine 65), le peintre italien a copié des listes de mots de sources lexicales et grammaticales. La version numérisée est disponible ici.
Les Manuscrits de Madrid, vers 1490-1504
Les Manuscrits de Madrid se démarquent par leur précision du dessin et de l’écriture. Dans ces derniers, l’artiste aborde la science de la mécanique. La version numérique est disponible ici.