Visa pour l’image, festival international de photojournalisme créé en 1989 à Perpignan, a présenté sa pré-programmation, avec “un peu de la pandémie” mais surtout des images des crises pour “réfléchir et comprendre le monde”, du Venezuela au Soudan.
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“Dans cette époque en proie aux nouveaux obscurantismes, où l’indignation fait rage et où nous sommes à la fois acteurs et victimes d’une désinformation anxiogène, ces reportages nous permettent de réfléchir et de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons”, lance dans son édito, Jean-François Leroy, le président du festival dont la 33e édition se tiendra à Perpignan du 28 août au 26 septembre.
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Pour ce second Visa “sous Covid”, quelques expos abordent la pandémie, notamment “Vie et mort à New Delhi” du photographe Danish Siddiqui (Reuters), “Mon Portugal” de la photographe Patricia de Melo Moreira (AFP), ou “Double Peine”, un travail collectif de l’agence Myop.
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“On s’est dit que le Covid était bien traité dans les médias”, a encore justifié le président du festival, lors d’une visioconférence de présentation, insistant sur l’importance de révéler les points chauds de la planète. “Nos sociétés ont continué de traverser d’autres crises, de subir de nouveaux conflits.”
Ainsi, Antoine Agoudjian témoigne du conflit dans le Haut-Karabakh, dans une autre exposition consacrée à la couverture de la Syrie par l’AFP, on pourra découvrir, aux côtés des clichés des journalistes “les plus chevronnés de l’agence”, les images “des collaborateurs indépendants de tous horizons, ainsi que des ‘journalistes citoyens’“.
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“Pour la première fois à Visa”, a souligné Leroy, “il y aura une exposition d’un photographe anonyme… pour des raisons évidentes de sécurité” sur “la Révolution du Printemps en Birmanie”. Les interrogations qui traversaient le monde du photojournalisme après l’élection en 2020 dans la cité catalane d’une municipalité d’extrême droite semblent aujourd’hui en passe d’être dépassées.
“Il n’y a pas que la fureur du monde, il y a aussi la beauté du monde”, a estimé André Bonet l’adjoint à la Culture qui s’exprimait pour le maire RN Louis Aliot, conseillant aux festivalier·ère·s les travaux de deux photographes animaliers : la rétrospective autour de l’œuvre de Vincent Munier et Les secrets des baleines de Brian Skerry.
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Avec AFP.
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