Pour célébrer la nouvelle année, la Space Needle de Seattle a reçu un cadeau bien spécial… et ce pour la troisième fois.
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Ce n’est pas un nouveau clip de PNL mais une tentative artistique d’un propriétaire de drone qui a mal tourné, le 31 décembre dernier. Avant de dire adieu à 2016, un homme – toujours anonyme – a décidé de filmer quelques vues aériennes de Seattle (situé dans l’État de Washington), et en particulier de la célèbre tour du Seattle Needle.
Construite pour l’exposition universelle de 1962, la Space Needle est particulièrement identifiable dans le paysage de la ville à cause de son dernier étage en forme de soucoupe. Du haut de ses 182 mètres, le bâtiment résiste aux tremblements de terre, aux vents violents… et aux petits drones. Si les deux premières minutes de la vidéo du cinéaste amateur se passent bien, le mini-film devient un peu trop intense lorsque le drone se crashe au sommet de la tour, enregistrant bien sûr son autodestruction.
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Bien que des ouvriers se trouvaient en haut de la tour, personne n’a été blessé. Selon la CCN, l’histoire pourrait moins bien se terminer pour ce Spielberg amateur : pour mise en danger de la vie d’autrui, il pourrait risquer jusqu’à 364 jours d’emprisonnement et 5 000 dollars d’amende (environ 4 720 euros). Depuis 2016, la FAA (Federal Aviation Association, équivalent américain de l’Agence européenne de la sécurité aérienne) a rendu obligatoire l’enregistrement de tout drone entre 0,250 kg et 25 kg, afin de limiter ce genre d’incidents.
Si l’acte paraît insolite, c’est tout de même la troisième fois qu’un drone s’écrase sur la Space Needle, a déclaré le PDG de la tour, Ron Sevart.
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