C’est dans la relation de sa mère et son amoureux qu’Ashley Markle s’est réfugiée pour penser sa série Weekends with my mother and her lover. Lors d’un confinement de deux mois passés à trois dans l’Ohio, la photographe new-yorkaise a figé des moments de candeur, d’harmonie, de grâce, d’amour et de liberté.
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Son projet photographique se présente comme une incursion dans l’intime, chroniquant à la fois sa relation à son beau-père, à sa mère, l’aura de leur trio et l’histoire d’amour du couple. Ashley Markle capture des images solaires, hors du temps, comme des parenthèses loin du capharnaüm de son quotidien dans la grande ville.
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De temps à autre, on la voit apparaître dans ses propres mises en scène, à travers une ombre, une silhouette ou en sujet principal. Elle casse un œuf sur son pied pendant que les deux regardent, elle saute sur le dos de son beau-père, se fait tresser la chevelure par ce dernier, partage un bain ou une pêche avec sa mère. Mais elle reste toujours maîtresse des images, déclencheur en main.
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Et puis, il y a les images du couple, qui racontent leurs histoires respectives, leur corporalité, leur mouvement : des jeux de mains sous tension, une charge érotique dans un regard, un dos nu, une main ou un concombre. En filigrane, Ashley Markle reconsidère la relation complexe de beau-père à belle-fille ainsi que la place de sa mère et de leur relation. À travers son regard de fille, elle la perçoit enfin d’égal à égal, comme une femme désirable, désirée, et non plus simplement comme la mère qui lui a donné la vie.
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Vous pouvez suivre le travail d’Ashley Markle sur son site et son compte Instagram. Vous pouvez vous procurer l’ouvrage autoédité de la série Weekends with my mother and her lover ici.