Nouvelle invention dans le monde merveilleux des intelligences artificielles : Open AI, le laboratoire de recherche soutenu par Elon Musk, a développé une toute nouvelle technologie. Dispensable mais fascinante, Dall-E 2 (en référence à Salvador Dalí, obviously) génère des images à partir de simples descriptions textuelles. Aucun détail n’est laissé au hasard. Il n’y a qu’à décrire l’image pour la faire exister. On peut laisser libre cours à notre imagination pour générer des images sur-mesure : un astronaute jouant au basket avec des chats dans l’espace dans un style aquarelle ou encore un ours en peluche sur un skate à Times Square… Il faut le voir pour le croire.
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Pour générer toutes ces images, il n’est pas nécessaire que tous les textes soient en anglais. Au contraire, l’ajout de mots complexes ou inconnus permettrait même d’affiner l’algorithme. Ainsi, Dall-E 2 reconnaît désormais le mot “artstation”, un réseau social d’illustrations. L’IA est donc capable de générer des images adoptant le style graphique qui règne sur Artstation comme avec ce panda fou ou ce dauphin astronaute.
Des limites éthiques et juridiques
L’algorithme présente toutefois des limites. Open AI a publié un document sur les risques et les limites de l’outil. Il s’avère que Dall-E 2 est empreinte de biais sexistes et occidentalo-centrés. Quand on lui demande de représenter un·e infirmier·ère, l’IA représentera nécessairement une femme. En revanche, si on lui demande de représenter un·e avocat·e, elle créera un homme. De même, un restaurant sera occidental, un mariage sera forcément hétérosexuel. Un autre biais réside dans les droits d’images. En effet, Dall-E 2 génère des dessins issus de l’univers Disney. Cela tend à interroger la légalité du système de l’IA qui s’entraîne à partir d’images et de textes récupérés sur Internet, considérés comme relevant du domaine public. Bref, Dall-E a encore une petite marge de progression…
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