La Nasa a capturé une fois encore un cliché inédit de Jupiter, sur lequel apparaît une “forme inattendue de décharges électriques”, explique l’agence spatiale sur Instagram : une “foudre peu profonde qui provient d’un mélange unique d’ammoniaque et d’eau”.
Publicité
La plus grande planète de notre Système solaire se livre de plus en plus. Cette fois-ci, c’est grâce à une image captée par la sonde spatiale Juno que la Nasa a pu approfondir ses connaissances en termes “d’éclairs peu profonds”, visibles sur la surface de Jupiter.
Publicité
Depuis la mission “Voyager”, au cours de laquelle la Nasa a vu pour la première fois des éclairs joviens en 1979, l’agence gouvernementale était convaincue que la foudre de la planète était similaire à celle de la Terre, “ne se produisant que dans les orages où l’eau existe dans toutes ses phases – glace, liquide et gaz”. Heidi Becker, responsable de l’enquête sur la surveillance des radiations de la mission “Juno”, a expliqué sur le site de la Nasa :
Publicité
“Les survols rapprochés de Juno aux sommets des nuages nous ont permis de voir quelque chose de surprenant – des éclairs plus petits et moins profonds, provenant de plus haute altitude dans l’atmosphère de Jupiter qu’on ne le supposait auparavant.”
Becker et son équipe suggèrent ainsi :
“Les puissants orages de Jupiter lancent des cristaux de glace d’eau haut dans l’atmosphère de la planète, à plus de 25 kilomètres au-dessus des nuages d’eau de Jupiter, où ils rencontrent de la vapeur d’ammoniaque atmosphérique qui fait fondre la glace, formant une nouvelle eau ammoniacale. Résultat : à une altitude aussi élevée, les températures sont inférieures à moins 126 degrés Fahrenheit (moins 88 degrés Celsius) – trop froides pour que l’eau pure liquide existe.”
Publicité