L’illusion d’optique est parfaite. Elle fait même partie intégrante du projet exposé jusqu’au 25 octobre 2020. Une cascade de cinq mètres de haut vient s’échouer sur le sol et puise sa source dans une immense bibliothèque en bois, à la Harewood House dans le West Yorkshire, en Angleterre.
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La précision avec laquelle sont disposés les milliers de plumes qui constituent cette cascade est impressionnante, quitte à donner le vertige. “Je collectionne, assemble, réutilise, superpose, coiffe, brûle, révèle, localise, interroge, duplique, joue et photographie”, énumère Kate MccGwire, la sculptrice londonienne à l’origine de Discharge.
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Un long travail de recyclage
L’artiste a pu accumuler cette énorme quantité de plumes avec l’aide d’organisateur·rice·s de courses de pigeons. Elle les a courbées puis disposées en formes abstraites. Le but de cette installation est simple : à la fois émerveiller le public par son esthétisme, mais aussi lui montrer qu’il est possible de créer une telle œuvre à partir d’un matériau peu commun.
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“Lorsque les visiteurs voient la pièce pour la première fois, ils sont attirés par son ampleur phénoménale, son motif rythmique, son mouvement et la perfection de la pièce. Mais ils sont souvent dérangés et dégoûtés quand ils découvrent ce qu’est le matériau.”
Discharge accompagne huit autres créations de l’exposition “Menagerie”. Certaines créations se situent au sol, comme Cavort, un autre trompe-l’œil en plumes de pigeons multicolores. Le résultat, qui peut s’apparenter à un tapis majestueux, devient d’autant plus hypnotique et intriguant.
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L’exposition “Menagerie” de Kate MccGwire à la Harewood House en Angleterre est visible jusqu’au 25 octobre 2020.