C’est au croisement de la 42e rue et de l’avenue Vanderbilt, à New York, que Peter Funch a pris l’ensemble des portraits réunis dans son ouvrage, logiquement intitulé 42nd and Vanderbilt. Le photographe danois y raconte le quotidien qui se déroule chaque matin sur ces trottoirs, entre 8 h 30 et 9 h 30.
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Mosaïque d’identités et de visages, cette série de portraits fait l’effet d’un petit théâtre ordinaire. Inspiré des mots de l’écrivain Douglas Coupland, Peter Funch se livre ici à “une forme de surveillance plus gentille, plus douce”.
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Les passant·e·s, sans doute en route pour attaquer leur journée de travail, y sont tou·te·s immortalisé·e·s à plusieurs reprises, et seuls leurs vêtements indiquent clairement qu’il s’agit d’un autre jour. Les indices marquant la différence de temporalité sont d’ailleurs parfois très discrets.
À travers le regard de Peter Funch, la photo de rue prend une autre dimension, en l’occurrence extrêmement resserrée géographiquement, et met en évidence les routines propres à chacun·e autant que leur caractère chronique. Avec un procédé simple, le photographe met en lumière tout l’écosystème d’un croisement de rues new-yorkaises.
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42nd and Vanderbilt de Peter Funch est publié aux éditions TBW Books.