Alors que le sexe est montré partout, que ce soit en photo ou à l’écran, la représentation du désir reste plus abstraite. Curieux de saisir ces sentiments d’attraction aussi intimes que mystérieux, le photographe Jo Bogaerts a décidé d’y consacrer un projet doublé d’une enquête pour délimiter les contours de cette émotion quasi universelle, et pourtant si individuelle.
Publicité
Avec desire, le portraitiste belge, qui ne travaille qu’à l’argentique, poursuit l’objectif de dresser un panorama non exhaustif de l’univers des fantasmes, de la passion aux kinks en passant par les relations extraconjugales. L’artiste a d’abord rencontré un homme qui cherchait à assouvir un fantasme via une petite annonce, avant de photographier d’autres personnes, toujours à leur domicile pour préserver l’intimité de ses sujets.
Publicité
Grâce à des entretiens, une enquête anonyme et un journal personnel du photographe, desire comprend aussi des témoignages écrits, qui donnent plus de profondeur à ces portraits qui respirent l’attraction sexuelle sans jamais être explicites.
Publicité
Depuis, Jo Bogaerts a élargi son projet pour questionner le désir de photographier et de se trouver devant l’objectif. Après avoir tiré le portrait d’inconnu·e·s et travaillé les images numériques en chambre noire, celui-ci invite celles et ceux qui le souhaitent à lui envoyer un autoportrait pour exprimer leur désir.
Publicité
Publicité
Publicité