Depuis des années, Jisbar – autoproclamé “néo pop artiste” – revisite des chefs-d’œuvre de la peinture à la sauce punk à grand renfort de graffitis et aplats de couleurs vives. Les visages de Courtney Love, de La jeune fille à la perle, de David Bowie et de Marilyn Monroe sont déjà passés sous ses pinceaux, mais c’est sa version de La Joconde qui touche actuellement les étoiles.
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En l’honneur du 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci (et en même temps qu’ont été conçues une exposition événement au Louvre, une collection capsule inédite imaginée par Virgil Abloh en hommage au maître et une rencontre en réalité virtuelle avec La Joconde), l’artiste français a envoyé sa Mona Lisa revisitée dans les étoiles.
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Pendant trois heures, le portrait de la Florentine a flotté dans la stratosphère, “propulsé à 33,4 kilomètres d’altitude grâce à une nacelle carbone créée sur mesure et un ballon biodégradable rempli d’hélium”, rapporte Le Parisien.
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“L’idée est plus venue d’une envie de sensations et d’émotions fortes que de défis… J’avais envie de donner une nouvelle dimension à la ‘Punk Mona Lisa’, de lui offrir un voyage hors temps et hors-cadre en forme de lévitation dans le cosmos, mais aussi de peindre le ciel.
C’est aussi un hommage à Léonard De Vinci. Mona Lisa est une peinture iconique universelle qui représente parfaitement l’image de la femme de son époque. C’est une peinture captivante devenue intemporelle avec une histoire incroyable. C’est pourquoi il est important de garder cette mémoire tout en la transformant en quelque chose de plus contemporain”, raconte Jisbar.
Loin d’être une lubie passagère, ce projet a nécessité un travail assidu de plus de six mois. L’artiste a recréé sa toile spécialement pour l’occasion. Sous la houlette d’une équipe de spécialistes, il a réfléchi à de nouveaux procédés permettant au tableau “de résister aux conditions météorologiques extrêmes dans l’espace”.
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Après 180 minutes à caresser les astres, la Punk Mona Lisa est retombée dans le berceau des punks, en Angleterre. Début janvier, le tableau retrouvera des pénates parisiennes puisqu’il sera exposé à la galerie Montmartre dès le 16 janvier 2020.