Le mois d’août peut être long pour certain·e·s. C’est apparemment le cas de Donald Trump, qui a annoncé la semaine dernière sa nouvelle lubie : acheter le Groenland. Même s’il a affirmé que ce sujet ne figurait pas en haut de sa liste de préoccupations, il a déclaré voir cette acquisition comme une “bonne affaire immobilière”. Les médias américains et internationaux, ainsi que de nombreux internautes, ont vivement réagi suite à cette déclaration.
Publicité
Apparemment ravi d’attirer autant l’attention sur ce projet, le 45e président des États-Unis a posté sur ses comptes Twitter et Instagram un photomontage d’une de ses célèbres Trump Tower, toute d’or et d’acier, toisant un hameau de maisonnettes colorées.
Publicité
Comme un pied de nez à ses détracteurs, il a légendé l’image : “Je promets de ne pas faire ça au Groenland.” Plus tôt dans la journée de lundi, le fils du président publiait la même image, assortie du commentaire : “Je ne sais pas vous, mais j’adore l’idée d’acheter le Groenland”, suivi d’une flopée d’émojis.
Publicité
“Le Groenland n’est pas à vendre”
Si la famille Trump se gausse des remous politiques causés par le patriarche, la blague a bien du mal à passer du côté du Groenland. Le Guardian précise que la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, a assuré que le Groenland n’était “pas à vendre” : “Le Groenland appartient au Groenland. J’espère fortement que tout cela n’est pas sérieux.” “Nous sommes ouverts aux échanges, mais nous ne sommes pas à vendre”, a ajouté la ministre des Affaires étrangères du Groenland, Ane Lone Bagger.
Le chef d’État semble ne pas vouloir se défaire de sa carrière de magnat de l’immobilier et de son amour de l’appât du gain en souhaitant s’inscrire dans la lignée des présidents ayant acheté des territoires avant lui – à l’instar de Thomas Jefferson et son achat de la Louisiane à la France, Andrew Johnson et son acquisition de l’Alaska à la Russie et Woodrow Wilson et l’achat de territoires antillais, au début du XXe siècle.
Publicité
Ce nouvel affront survient moins d’un mois avant la visite du président américain au Danemark, courant septembre. Bien qu’on ne doute pas du sérieux de cette nouvelle humeur, on suspecte grandement Trump de vouloir faire parler de lui. Rappelons que cette proposition vient de l’homme qui affirmait l’année dernière à propos du “potentiel de développement touristique de la Corée du Nord” :
“Par exemple, il y a des super plages [en Corée du Nord]. On le voit à chaque fois qu’ils font exploser leurs canons dans la mer. Je me dis, dis donc, regarde-moi cette vue. Ça ne ferait pas des super apparts ?”