Photographe pour Associated Press, Andrew Harnik pose son empreinte particulière sur le quotidien des politiques à Washington.
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InFrame propose de courts documentaires permettant d’apprendre à connaître “le cœur derrière le professionnel”. Pour leur dernière vidéo (ci-dessous), l’équipe a rencontré Andrew Harnik, photographe pour l’agence de presse américaine Associated Press. Basé à Washington, le photoreporter pointe depuis plusieurs années son objectif sur les politiques américains qui travaillent dans la capitale, précise le site PetaPixel.
Après des études portées sur la photographie artistique, Andrew Harnik se rend compte que ce qui l’intéresse le plus sont “les gens et les moments”. C’est ainsi qu’il se tourne vers le photojournalisme avec une idée en tête : faire aussi bien que les photographes du Washington Post, le journal avec lequel il a grandi.
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S’il a fini par rejoindre l’équipe de photographes qui le faisait rêver au sein du Post, c’est maintenant au sein d’Associated Press qu’Andrew Harnik officie :
“Associated Press, c’est un travail très différent [du journalisme] parce qu’ils couvrent des histoires pour le monde entier. Les photos doivent donc être pertinentes et intéressantes visuellement, mais elles doivent aussi avoir du sens pour tout le monde. Un événement que l’on couvre doit pouvoir servir pour un journal en Israël ou à Londres.”
Andrew Harnik ajoute que les photographes d’Associated Press, basés à Washington, sont intensément focalisés sur le président, “plus que n’importe quel autre organisme de presse”. Et ce travail est pour le moins prenant. Les photojournalistes travaillent à la Maison-Blanche de 7 heures du matin à 21 h 30 et voyagent avec le chef de l’État, où qu’il aille : “Il y a toujours un photographe présent au cas où quelque chose arrive ou au cas où le président doive s’adresser à la nation”, précise-t-il.
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Des images qui sortent du lot
Aujourd’hui concentré sur chaque geste de Donald Trump, il a aussi suivi Hillary Clinton lors de sa campagne en 2016, ainsi que Barack Obama durant ses mandats. Ses images sont facilement reconnaissables : Andrew Harnik s’attarde souvent sur un détail, zoome sur une partie du corps et n’hésite pas à jouer avec les profondeurs de champ, quitte à rendre un visage flou. Travaillant fréquemment en noir et blanc, le photographe est aussi très créatif en ce qui concerne ses cadrages.
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Insistant sur le fait que, désormais, tout le monde peut faire des photos avec son mobile et qu’il est de plus en plus difficile de tirer son épingle du jeu dans le monde de la photo, il affirme la nécessité de se démarquer et de rester motivé dans sa pratique. C’est sans doute pour cela que ses images sont si particulières et que, malgré leur originalité, elles restent très parlantes et informatives, bref, nécessaires à la presse.
Embarqué dans l’ébullition de la fonction présidentielle, le photographe rappelle qu’une des clefs de son travail est d’être aussi discret que possible, de ne pas du tout prendre part à l’action afin de laisser se dérouler des “choses vraies” devant soi. En documentant ainsi le président Trump, d’une façon qu’il espère réelle, directe et originale, Andrew Harnik souhaite en premier lieu éduquer les citoyens sur ce qui se passe à l’intérieur du pays.
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