Dans son ouvrage Thames Log, Chloe Dewe Mathews chronique les événements et non-événements qui se déroulent quotidiennement autour de la Tamise, le plus long fleuve d’Angleterre, dont le cours traverse Londres.
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Dans cette série réalisée sur cinq ans, de 2011 à 2016, la photographe et réalisatrice britannique examine notre relation à l’élément de l’eau et à tous les rites religieux (ou non) qui s’y rapportent. Publié aux éditions Loose Joints et exposé l’an dernier à la Martin Parr Foundation, ce projet dépeint aussi bien des traditions païennes qu’un ballet d’hommes en costume se pressant vers le métro.
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Les images présentent des baptêmes chamaniques, des femmes pratiquant leur yoga matinal, des “mudlarks”, ces fouilleurs de boue, à la recherche d’objets précieux perdus, des gardiens de cygnes et des guetteurs de navire. Lors de ses balades, Dewe Mathews tombait parfois sur un couple priant face à la mer, des ados partageant une bière ou sur un homme lisant son journal.
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“Pour certains, la Tamise représente une source à partir de laquelle rêver ou imaginer d’autres lieux, d’autres fleuves : la Volga, le Congo, le Gange, l’Arcadie. Pour d’autres, elle représentera un dernier point de départ, car leurs cendres seront dispersées dans son flux”, écrit l’éditeur. Thames Log nous immerge dans le mouvement du banal quotidien qui se joue autour de ce fleuve, et dessine l’histoire du Grand Londres et de son peuple.
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Thames Log de Chloe Dewe Mathews est publié aux éditions Loose Joints et grâce à la Martin Parr Foundation.