À travers l’objectif de Guillaume Wilmin, les entraînements de boxe se retrouvent à la croisée du combat à vif et des sauts de chat.
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Basé à Metz, le photographe Guillaume Wilmin réalisait l’année dernière un reportage photo couvrant la cinquième édition d’un événement de kickboxing : le “King of the Ring”. Ces images figent les mouvements très rapides des boxeurs et captent les coups et les expressions de guerrier des combattants, dans un traitement quasi-cinématographique de l’image.
Sur son compte Instagram, le photographe nous donne un aperçu des séances d’entraînement de boxeurs messins. Et une fois encore, il parvient à immobiliser les sauts des sportifs, qui semblent presque prendre part à une chorégraphie de ballet, et à capturer la puissance de leurs poings contre les sacs.
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Round 1 : noir et blanc VS couleur
Le noir et blanc d’une partie des photographies confère à ces images une valeur esthétique et artistique. Les dégradés d’ombres flattent l’aspect des matériaux et les boxeurs apparaissent magnifiés, comme flottants au milieu du décor. Les cadrages et mises au point du photographe permettent de mettre en valeur les positions de ces hommes en mouvement, ainsi que la sensation de profondeur des salles d’entraînement. Le parti pris de placer l’appareil photo au niveau du sac, proche des poings des sportifs, rend les images d’autant plus impressionnantes.
Les photos couleurs, moins esthétiques à première vue, semblent se concentrer davantage sur les boxeurs eux-mêmes. La peau des hommes apparaît plus brillante, la sueur se fait plus présente. Les contorsions de leurs corps et de leurs visages mettent l’accent sur l’aspect purement physique de l’entraînement. Si Guillaume Wilmin reconnaît volontiers que la boxe n’était pas son univers de prédilection, il parvient assurément à nous faire rentrer dans ce monde aussi beau que violent.
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