L’expérience se veut immersive et intimiste. Organisée à New York par sa famille, l’exposition “King Pleasure” consacrée à Jean-Michel Basquiat présente nombre de ses peintures, dessins et collages mais aussi certains de ses objets personnels qui n’ont “jamais ou rarement” été montrés. Ces œuvres sont installées dans des reconstitutions des lieux qui lui étaient chers.
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Le public se retrouve au milieu de la salle à manger de la maison dans laquelle il a grandi, dans son studio de NoHo, à Manhattan, ou encore dans la section VIP du Palladium, club qu’il affectionnait particulièrement. Artiste avant-gardiste célébré dans le monde entier, Jean-Michel Basquiat est également célèbre pour sa (courte) vie mondaine, passée aux côtés du gratin créatif new-yorkais de la seconde moitié du XXe siècle.
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Habitué des clubs, des soirées arty et des concerts, il était particulièrement féru de musique. Sa carrière et son existence sont intimement liées aux scènes musicales new-yorkaises et états-uniennes. Artnews note que sa vie professionnelle a d’ailleurs débuté en musique. Après être brièvement apparu dans le clip d’un morceau de Blondie, il a vendu son tout premier tableau, Cadillac Moon, à la célèbre chanteuse du groupe, Debbie Harry.
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La famille de Basquiat a souhaité mettre à l’honneur l’amour de l’artiste pour la musique, et la puissance politique et sociale des artistes noir·e·s aux États-Unis. Quatre playlists ont été créées pour accompagner l’exposition et représenter des pans différents de la vie de Basquiat.
On retrouve L’enfance (avec des titres de Donna Summer, Ella Fitzgerald, Nat King Cole et Louis Armstrong), La vie nocturne (avec Grandmaster Flash, Grace Jones et Run-DMC), Le studio (avec Miles Davis, Jimi Hendrix et The Who) et enfin, L’héritage (avec The Strokes, Little Simz, Masego et Migos). En tout, ce sont plus de dix heures de musique qui permettent aux fans de Basquiat de s’immerger dans l’histoire, l’œuvre et l’influence de l’artiste, plus de trente ans après sa mort.