Prix Bayeux 2021 : le festival de photojournalisme a annoncé sa programmation

Publié le par Konbini avec AFP,

© Maryam Ashrafi

De la Birmanie à la Syrie, des reportages puissants seront exposés dans la ville normande.

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Le coût humain des smartphones, la Birmanie, la communauté juive de Sarajevo et la Syrie sont au programme des expositions, projections et débats du 28e Prix Bayeux des correspondants de guerre, prévu du 4 au 10 octobre 2021.

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Avec “cinq expositions, c’est quasiment le format habituel” d’avant Covid-19, a précisé lors d’une conférence de presse à Bayeux, Patrick Gomont, maire DVD de la ville co-organisatrice du Prix avec le département du Calvados et la région Normandie.

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Seven grams de Karim Ben Khelifa expliquera ainsi d’où viennent “les composants de nos smartphones extraits souvent par des enfants de mines de République du Congo au sous-sol très riche, avec des conditions de travail dramatiques”, a précisé l’élu.

Myanmar Printemps 2021 reviendra sur les événements autour du coup d’État militaire en Birmanie. “Douze jeunes photojournalistes anonymes bien évidemment nous ont fait parvenir leur travail, ce qui permettra d’éveiller notre conscience sur les conflits sanglants qui font toujours rage sur place”, a poursuivi M. Gomont.

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Ghazni, Afghanistan, 2 décembre 2020. Une équipe de déminage de l’armée nationale afghane fait exploser un engin explosif qui a été trouvé sur l’autoroute Ghazni-Kandahar. Une équipe du camp Sultan recherche quotidiennement des engins explosifs improvisés sur cette route et en trouve souvent un ou plusieurs qui ont été posés par les talibans la nuit précédente. Les engins explosifs sont l’une des principales causes de décès parmi les civil·e·s et les membres des forces de sécurité afghanes. (© Lorenzo Tugnoli/Contrasto pour The Washington Post)

S’élever au milieu des ruines, danser entre les balles de Maryam Ashrafi évoquera de son côté notamment la transformation de la condition des femmes apportée par le mouvement kurde lors de la guerre civile syrienne.

Rémy Ourdan et Damir Sagolj préparent eux une exposition sur l’histoire des Juif·ve·s de Sarajevo. Et la traditionnelle exposition grand format en extérieur reviendra sur la vie “extraordinaire” du président du jury international de cette 28e édition du Prix Bayeux, Manoocher Deghati. Le photoreporter franco-iranien de 67 ans “a couvert plus de quarante guerres ou révolutions et a voyagé dans plus de cent pays”, a rappelé M. Gomont.

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Côté avant-premières, Le Traducteur, un thriller surtitré “un mot peut changer une vie”, de Rana Kazkaz et Anas Khalaf, sera présenté le 4 octobre et suivi d’un échange avec les réalisateurs. Il doit sortir le 13 octobre en salles.

Le 7 octobre, une soirée “Journalistes et humanitaires : regards croisés en zones de conflit” est programmée. Le lendemain, des grands photojournalistes débattront sur le thème suivant : “En Syrie, la guerre est-elle finie ?”

Un salon du livre regroupera lui une vingtaine d’auteurs. Cinquante reportages ont été présélectionnés sur les 350 reçus. Beaucoup portent sur Gaza. Plusieurs sont en immersion avec les talibans, avant leur conquête de Kaboul puisque les reportages en compétition ont été réalisés avant le 1er juin 2021. 

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Le Prix Bayeux aura lieu du 4 au 10 octobre 2021, en Normandie.

Avec AFP.