Du 21 juin au 8 septembre, le Palais de Tokyo se transformera en ville imaginaire gloutonne et protéiforme, sous la forme d’un parcours labyrinthique au cœur duquel évolueront une cinquantaine d’artistes aux pratiques variées.
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Autour de 5 “archi-villes” choisies subjectivement (Dacca, Lagos, Manille, Mexico et Téhéran), les commissaires de l’exposition, Hugo Vitrani et Fabien Danesi, aux côtés du scénographe Olivier Goethals, ont imaginé “un laboratoire imprévisible, toujours en mouvement et en (re)construction” afin de créer une ville “multiple et complexe, décloisonnée, bordélique, foudroyante et créative”.
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L’exposition ne se veut pas géographique et les œuvres n’y sont pas regroupées par pays ; au contraire, Princ·esse·s des villes est une expérience à vivre de façon libre, au gré des découvertes et des photographies, installations, toiles, vidéos et performances présentées ça et là.
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Le scénographe Olivier Goethals a pensé l’espace d’exposition comme une ville saturée, connectée, traversée de “passages mystérieux, [de] zones lumineuses ou opaques, [de] backrooms et [de] guet-apens” et qui suit les rythmes du jour et de la nuit.
Les visiteurs oscilleront ainsi entre le visionnage de clips, à l’instar de “This is Nigeria” du rappeur Falz, l’observation des images de la vie quotidienne des rues de Lagos capturées par Stephen Tayo, ou encore les peintures librement inspirées du graffiti du philippin Dex Fernandez.
Au Palais de Tokyo, l’été proposera donc un tohu-bohu de créations artistiques et une ode aux habitants des hyper-villes des quatre coins du monde, qu’elles soient réelles ou pures élaborations de l’esprit.
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L’exposition “Prince·esse·s des villes” est visible au Palais de Tokyo du 21 juin au 8 septembre 2019.