L’exploration des archives de la mystérieuse photographe continue.
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L’histoire de la photographe Vivian Maier est des plus singulières. Née à New York, elle a passé une partie de sa jeunesse en France, avant de rentrer vivre aux États-Unis, principalement à Chicago, où elle a travaillé comme nourrice pendant plus de 40 ans. À sa mort, ont été retrouvées plus de 150 000 images, qu’elles n’avaient montrées à personne, ni même parfois fait développer. C’est seulement après que l’historien John Maloof a acheté, par hasard, un lot d’images dans une vente aux enchères, que, sous son impulsion, l’œuvre de Vivian Maier a été reconnue à titre posthume.
Jusqu’à présent, les images de Vivian Maier exposées au grand public étaient surtout des clichés en noir et blanc. Toutefois, à New York, la Howard Greenberg Gallery organise une exposition intitulée “Vivian Maier: The Color Work”(“Vivian Maier : le travail de la couleur”), composée de clichés colorés de l’artiste. Cet événement s’accompagne de la sortie d’un livre, dont la préface est signée Joel Meyerowitz. Le photographe écrit :
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“Maier était l’une des premières poétesses de la photographie couleur. Vous pouvez voir sur ses images qu’elle étudie rapidement le comportement humain, le moment qui se déroule, l’éclair d’un geste ou l’humeur d’une expression du visage : de brefs événements qui transforment la vie quotidienne de la rue en révélation.”
À travers les images exposées, on découvre que Vivian Maier n’était pas seulement un génie du cadrage, mais qu’elle avait aussi beaucoup de talent pour composer avec la couleur. Ces photographies – inédites pour la plupart – nous permettent de mieux comprendre l’œuvre de l’artiste et sa vision du monde qui l’entourait. Évidemment, parmi les images, on retrouve les autoportraits énigmatiques si propres à son travail. Si vous êtes de passage à New York, l’exposition a lieu jusqu’au 5 janvier 2019, sinon, on vous laisse admirer les clichés.
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“Vivian Maier: The Color Work”, jusqu’au 5 janvier 2019 à la Howard Greenberg Gallery à New York.