À la recherche des “closed cities”, ces zones hermétiquement fermées au monde extérieur.
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De 2009 à 2012, le photographe autrichien Gregor Sailer a parcouru l’Algérie, le Sahara, l’Argentine, l’Azerbaïdjan, le Chili, le Qatar et la Russie pour photographier des paysages architecturaux fascinants. Son projet porte le nom de Closed Cities, un titre qui fait référence au terme employé par l’Union soviétique qui gardait secrète l’existence de certaines villes. Pour différentes raisons, ces cités enclavées devaient rester dans l’ignorance générale. Leur nom n’a été ajouté sur les cartes qu’au début du XXIe siècle.
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Les paysages urbains que Gregor Sailer a photographiés sont situés aux quatre coins du monde mais se réunissent en un point : ils sont dotés d’une architecture scellée. Ce sont des structures indépendantes qui se soustraient aux regards du monde extérieur.
Ces paysages choisis par le photographe sont des territoires artificiels de natures différentes et à l’isolement variable. Certains sont des mines d’extraction, d’autres des camps de réfugiés ou des bases militaires… Il s’agit ainsi de lieux temporairement circonscrits en communautés, dotés de leurs propres règlement et organisation.
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D’après Gregor Sailer, ces zones constituent un reflet intéressant de ce que le XXIe siècle affronte, à savoir la diminution des ressources, le changement climatique, les conflits politiques et la recherche de sécurité absolue.
Le livre Closed Cities est disponible en édition limitée aux éditions Kehrer. Gregor Sailer est aussi publié chez Kehrer dans un ouvrage de plus de 304 pages pour sa dernière série photo The Potemkin Village.