Pluralité des formes photographiques
Parmi les images exposées se côtoient des grands noms de la photographie tels que Philippe Ramette, Peter Lindbergh, David La Chapelle, Bettina Rheims, Brassaï mais aussi des talents émergents, qui seront peut-être les grands noms de demain. Mélangeant reporters, photographes de mode ou encore plasticiens, la programmation est particulièrement variée. Il est donc impossible de ne pas y apprécier au moins une œuvre, tant la diversité d’images est importante.
L’exposition permet aussi de renouer avec l’importance du papier, à l’heure du numérique où nous consultons la plupart des images sur nos écrans. Paris Photo nous permet d’apprécier la physicalité de la photographie, en contemplant des papiers mates, brillants, du contrecollé ou encore des œuvres rétro-éclairées.
Certaines images, à la frontière entre sculpture et photographie, sortent du cadre, proposant des œuvres en volumes particulièrement intéressantes qui nous questionnent sur ce qu’est la photographie. Pour Florence Bourgeois, directrice de Paris Photo, cette pluralité des formes est essentielle à l’événement. Elle explique au micro de LCI :
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“Cela fait partie de l’ADN de Paris Photo que de montrer des photographies à la fois vintage, historiques, mais aussi plus conceptuelles. Il y a quelques vidéos, et des œuvres au traitement très varié qui montrent que la photographie peut être scarifiée, taguée, cousue, épinglée…”
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Cette volonté s’est d’ailleurs traduite cette année par une section à part, intitulée Prisme. Un lieu réservé aux images en très grands formats, donnant alors à la photographie un caractère monumental.