Que ce soit un tableau d’un beau paysage bucolique ou celui d’une île déserte au beau milieu de l’océan, ça nous est déjà arrivé à tou·te·s, au cours de la visite d’un musée, de vouloir plonger dans une œuvre pour vivre sur ses terres inconnues. S’échapper du moment présent et découvrir d’autres horizons, c’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles l’art existe.
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Sur nos réseaux sociaux, on vous a donc demandé de nous partager les œuvres dans lesquelles vous aimeriez vivre si vous le pouviez. Voici vos réponses.
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Pour commencer, il semblerait que bon nombre d’entre vous aient besoin d’une petite escapade dans la nature. Pour preuve, certains de vos commentaires mentionnent Le Paysage fluvial avec la parabole du semeur de Pieter Bruegel l’Ancien. Un lieu digne d’un roman fantastique où se côtoient montagnes, fleuve et forêts, et qui donne un sentiment de liberté ultime.
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Évidemment, Henri Matisse a également fait son apparition sous notre publication. Car qui résume mieux que lui cette envie d’évasion ? C’est Le Bonheur de vivre – aussi connu sous le nom de La Joie de vivre – qui a été le plus évoqué dans les commentaires. Pas besoin d’ajouter quoi que ce soit, le titre parle de lui-même.
Aussi, qui dit nature dit Claude Monet. À l’instar de ses célèbres Nymphéas ou encore de son fabuleux champ de Coquelicots, le peintre impressionniste semble avoir une place privilégiée dans vos cœurs, et on vous comprend. Qui n’aurait pas envie de se prélasser au soleil avec un bon livre au pied d’un arbre d’un de ses Chemins de jardin ?
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Les tableaux représentant la nuit sont également revenus dans les commentaires. Évidemment, La Nuit étoilée de Vincent van Gogh a été évoquée. Il est vrai qu’on pourrait passer des heures à contempler ce ciel magnifique. Toujours dans la nuit, mais avec une ambiance totalement différente, Nighthawks d’Edward Hopper a également connu un vrai succès parmi vos réponses.
D’autres se sont également tourné·e·s vers quelque chose de moins commun. L’un d’entre vous nous a parlé d’une installation intitulée Sans titre (Portrait de Ross à Los Angeles) de Félix González-Torres : une grande pile de bonbons où le public est invité à se servir. Au-delà du côté gourmand, cette œuvre constitue également un hommage émouvant au conjoint de l’artiste, mort des suites de la maladie du sida.
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Pour finir, certain·e·s d’entre vous ont mentionné des œuvres qu’on n’aurait pas personnellement choisies. Par exemple, Le Radeau de la méduse de Théodore Géricault. Pas sûr qu’on ait vraiment envie de partager cette embarcation. De même que L’Île des morts d’Arnold Böcklin. Bien sûr, les toiles sont splendides, mais vous avez sérieusement envie de vous retrouver là-bas ?