En 1975, la marque d’équipement photo Nikon lançait sa première compétition internationale “Small World”, visant à mettre en lumière le travail des spécialistes de la microphotographie, cette pratique photo qui consiste à photographier l’infiniment petit, invisible à l’œil nu.
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En cette 44e édition du concours, les images fournies par les 2 000 participant·e·s (originaires de 89 pays différents) continuent d’étonner spécialistes et amateur·rice·s, autant pour leur technique que pour ce qu’elles montrent du monde.
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De la perfection d’un flocon de neige à l’intensité des paires d’yeux d’une araignée en passant par la formation d’un squelette d’alligator, les images lauréates nous plongent dans l’invisible et la biodiversité du monde qui nous entoure.
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Le premier prix, attribué à Teresa Zgoda et Teresa Kugler, présente une image d’embryon de tortue mesurant environ 2,50 cm. Pour créer leur image, particulièrement nette et colorée, les deux scientifiques ont compilé des centaines d’images différentes, présentant l’embryon sous différents angles.
Le jury rapporte avoir été séduit par le mélange d’art et de science émanant de leur photographie. Les deux lauréates se sont quant à elles réjouies de la porte ouverte sur l’univers scientifique que permet ce genre de concours : “C’est génial de partager cette science avec les gens”, célèbre Teresa Zgoda tandis que sa collègue affirme que “le microscope nous permet de mieux voir les petites choses de la vie [et] ajoute un objectif à la pratique scientifique”.
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