Le compte Instagram de Damselfrau, Magnhild Kennedy à la ville, rassemble plus de 45 000 abonné·e·s qui se réjouissent au quotidien de ses créations colorées. Si, par définition, ses masques couvrent le visage de ses modèles, ils ne les cachent pas tout à fait. C’est plutôt à un subtil jeu de dissimulation que se livre la créatrice d’origine norvégienne.
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À l’image de son nom d’artiste (“Damselfrau”, qui associe deux mots allemands signifiant respectivement une femme célibataire et une femme mariée), ses cagoules bariolées sont porteuses de paradoxes.
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Les étoffes, bien que recouvrant les peaux, sont tantôt transparentes, tantôt faites d’un amas d’épais fils qui suggèrent un regard ou une expression. Ainsi, les masques sont ouverts à l’interprétation et aux projections de l’artiste et du public, s’épanche Magnhild Kennedy.
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Design Boom précise que les accessoires créés par l’artiste conquièrent aussi l’industrie musicale, à l’instar de ses perles de visage dorées qu’arbore la chanteuse Mö dans son clip “Kamikaze“, ou de ses créations approuvées par Beyoncé. Le site retrace également la genèse de son projet : lorsqu’elle travaillait pour une petite friperie, Magnhild Kennedy cousait ses propres habits derrière son comptoir et portait ses créations dans les clubs. Aujourd’hui, ses masques sont empreints de ces souvenirs excentriques et de ces inspirations éclectiques.
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Vous pouvez retrouver les créations de Damselfrau sur ses comptes Instagram et Facebook, ainsi que sur son blog.
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