#LePlastiqueNonMerci, une journée France Inter et Konbini le mercredi 5 juin. Enquêtes et reportages pour mettre en lumière les personnalités qui se battent pour changer les comportements.
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Marina Abramović a présenté sa première performance en réalité virtuelle lors de la Biennale de Venise. L’avatar de l’artiste est enfermé dans une cage en verre, qui se remplit petit à petit avec de l’eau. La performeuse vous invite à vous approcher et vous vous retrouvez au milieu de l’Arctique face à des gigantesques glaciers qui fondent.
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La star de la performance vous demande alors : voulez-vous la sauver en vous engageant à reconsidérer votre impact sur la planète ou préférez-vous la laisser se noyer petit à petit ? Grâce à un casque et une plateforme mouvante, l’expérience se veut multisensorielle et totalement immersive.
Rising a été pensée et exposée pour la première fois à Stockholm. Marina Abramović, continue d’utiliser son corps pour faire passer ses messages, mais cette fois en réalité virtuelle. L’artiste voulait atteindre un public plus jeune, comme elle l’a expliqué à Dazed :
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“Vous devez utiliser leurs outils, la réalité virtuelle et les jeux vidéo. C’était le meilleur moyen pour moi d’atteindre le public que je n’aurais peut-être pas pu atteindre.”
Une expérience émotionnelle
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Malgré sa volonté de réveiller les consciences, Marina Abramović reste assez pessimiste sur le futur. Elle imagine ainsi que la science-fiction des années 1970 deviendra une réalité d’ici un siècle : “Je vis à New York et la ville va être inondée, on va tous être dans des bateaux.” Cependant, elle n’a pas abandonné à son niveau : elle fait attention à ses consommations d’électricité et d’eau, et lutte contre le gaspillage alimentaire.
Comment alors exprimer l’urgence de la menace du changement climatique et de la montée des eaux ? En passant par l’émotion, l’empathie, quitte à faire appel au virtuel pour pousser les gens à des actions dans le monde réel.
“J’ai créé une situation où ils pouvaient expérimenter la peur et le déséquilibre de la certitude, pour voir ce qu’on peut faire individuellement pour ça”, détaille la performeuse. Sans aller jusqu’à la Biennale de Venise, vous pouvez déjà avoir un aperçu de sa performance digitale à travers l’application Rising, disponible gratuitement.
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