Pour son numéro de juillet, le mensuel américain Allure a fait poser pour sa couverture la mannequin Halima Aden, sous l’objectif de Sølve Sundsbø.
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Le visage d’Halima Aden vous dit peut-être quelque chose. En plus d’avoir défilé pour Max Mara, Yeezy ou Alberta Ferretti, la mannequin de 19 ans a été la première femme à participer au concours de Miss Amérique, sous le titre de Miss Minnesota, vêtue d’un hijab et d’un burkini. Le monde de la mode n’a pas fini de lui faire des honneurs puisqu’elle fait maintenant la une du numéro de juillet du magazine Allure.
Pour son numéro d’été, le mensuel américain consacre plusieurs pages aux photographies de la jeune femme d’origine somalienne. Les images, réalisées par le photographe de mode et réalisateur norvégien Sølve Sundsbø, sont accompagnées d’un article consacré à Halima Aden. Lequel nous apprend que la jeune femme, qui a grandi dans un camp de réfugiés au Kenya jusqu’à ses 7 ans, est consciente qu’elle a “plus à offrir que son apparence physique” et ne laisse pas le mannequinat lui monter à la tête.
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Bien que l’exposition d’une femme voilée en première page d’un magazine soit d’une certaine façon un pied de nez aux politiques aux relents racistes de Donald Trump, Halima ne cherche pas à faire figure de résistante. Elle représente simplement une autre forme de beauté sur des pages de papier glacé souvent peuplées par des femmes blanches et découvertes. C’est une ode à la diversité et à l’acceptation de chacun que prônent la jeune femme et le magazine.
À 19 ans, elle souhaite surtout poursuivre sa carrière et prouver que sa confession et son voile ne sont pas des obstacles à sa réussite. Imprimés par-dessus sa photo, les mots “This is American Beauty” (“Voici la beauté américaine”, ndlr) mettent en valeur son visage, comme une preuve que la beauté est protéiforme. Une chose est sûre, le charme et la grâce d’Halima devraient faire consensus et rassembler les grincheux.
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