Depuis plus de deux siècles, la ville de Lyon poursuit sa tradition d’illumination de la ville et la rend toujours plus belle.
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Un an avant de fêter la 30e édition de la Fête des lumières, Lyon ne lésine pas sur les moyens afin de toujours améliorer ces célébrations qui font la fierté de ses habitant·e·s. En 2017, ce sont plus de 1,8 million de visiteur·se·s qui ont admiré quatre soirs durant les créations lumineuses exposées à travers le centre-ville.
Le festival artistique se veut inclusif et hétéroclite : parmi les 80 créations présentées, des artistes originaires de 12 pays différents se partagent la vedette et plus de 150 étudiant·e·s et jeunes créateur·rice·s participent à des expérimentations dédiées.
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Bien que la Fête des lumières découle d’une tradition purement lyonnaise, elle rassemble sans mal des visiteur·se·s étranger·ère·s à la région, l’événement attirant beaucoup de touristes italien·ne·s, suisses, allemand·e·s mais aussi anglais·es et espagnol·e·s.
Si la version actuelle du festival est vieille de près de trois décennies, elle trouve son origine dans une tradition tricentenaire. Au XVIIe siècle, la ville de Lyon s’est mise sous la protection de la Vierge Marie. Persuadé·e·s que la mère de Jésus avait œuvré pour faire cesser l’épidémie de peste qui décimait le sud de la France en 1643, les habitants et habitantes décidèrent de lui rendre hommage chaque 8 septembre. En 1852, les célébrations sont décalées au 8 décembre à cause d’intempéries, date qui correspond également à la fête de l’Immaculée Conception.
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Ainsi, depuis plus de deux siècles, les Lyonnais préparent des lumignons qu’ils posent sur les rebords de leurs fenêtres. Avec le temps, la municipalité a décidé de faire de ce jour si particulier pour la ville un moment de célébration artistique autour de la lumière, mettant de côté l’origine religieuse de cette journée. En 1989, le premier “Plan Lumière”, faisant de la lumière une pièce maîtresse de la stratégie d’urbanisme de la ville, voit le jour.
Un parcours scénographique participatif
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Pendant quatre soirées, du 6 au 9 décembre 2018, Lyon se fera donc l’écrin d’un parcours scénographique lumineux qu’arpenteront jeunes et moins jeunes, familles et groupes d’amis. Les artistes joueront avec le patrimoine et l’architecture de la ville, qui deviendra un véritable terrain de jeu pour leur imagination.
L’événement est participatif. En amont ou au moment même de la présentation des œuvres, le public est invité à jouer avec celles-ci. La cour du musée des Beaux-Arts abritera par exemple Keys of Light et son piano connecté qui n’attendra que les mains des visiteurs pour révéler son “spectacle visuel et sonore”, annoncent les organisateurs. Des ateliers participatifs ont aussi permis à des habitants (et notamment l’association “Les Petits Frères des pauvres”) de participer à la création de 300 lanternes à énergie solaire disposées autour de la place Gabriel Rambaud, dans le cadre de l’œuvre Lumières en soi(e).
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Vous pouvez vous balader dans les rues lyonnaises à l’occasion de la Fête des lumières du 6 au 9 décembre 2018.