C’est en réaction au manque de diversité des personnes transgenres représentées dans les médias que Bex Day a commencé sa série Hen. D’abord passée par le journalisme, la photographe anglaise de 26 ans revendique une approche féministe et empathique :
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“Je veux explorer plus profondément la condition humaine. C’était clair que ces gens avaient tellement à dire qu’ils pouvaient partager leurs histoires avec les plus jeunes générations”, explicite-t-elle en introduction d’une conférence organisée par It’s Nice That en mai 2019.
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Les premières recherches sont laborieuses, le sujet est inexploré mais nécessite de créer une relation particulière avec le sujet. Bex Day a commencé à chercher des modèles sur le site le site “Craig’s List” : “Au début, c’était difficile. Tu es juste une voix sur Internet, personne ne veut te faire confiance.”
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Mais la délicatesse de ces portraits est l’évidence de sa réussite. Chaque modèle baigne dans un halo de douce lumière et de bienveillance… loin, très loin de la dureté des expériences de transphobie qu’ils ont pu subir. Elle avoue que cette série lui a demandé un important travail émotionnel : “Je dirais que quand j’ai commencé ce projet, j’étais très naïve. Je ne savais pas comment faire la balance entre me mettre devant mon sujet et l’intensité de leurs besoins.”
La série se nomme Hen – pronom suédois neutre dont l’équivalent anglais est le “They/Them” utilisé pour les personnes non-binaires – pour souligner la frontière fictive qui sépare les genres. En plus des photos, la photographe autodidacte a réalisé un court documentaire pour donner la parole aux seniors transgenres.
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