Les sculptures monumentales de Charles Ray sont célébrées à Paris

Publié le par Konbini avec AFP,

© Bertrand Rndoff Petroff/Getty Images

Largement méconnu en France, malgré des œuvres qui ont fait le tour du monde et son Garçon à la grenouille qui a fait scandale, Charles Ray fait l’objet d’une double exposition.

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Les passant·e·s peuvent depuis mi-décembre se familiariser avec une de ses œuvres : une sculpture argentée le représentant juché sur un cheval. Intitulée Horse and Rider, l’installation trône devant la Bourse de Commerce, en plein centre de la capitale.

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Le musée abritant la collection Pinault est un des deux, avec le Centre Pompidou parisien, à célébrer cette figure de l’art contemporain, réputée pour sa discrétion. L’artiste s’est contenté de qualifier l’exposition de “rêve devenu réalité”.

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Une petite revanche, lorsqu’on sait qu’en 2013, la municipalité de Venise avait ordonné le retrait de sa sculpture Le Garçon à la grenouille, que la Fondation Pinault avait fait dresser à l’entrée du Grand Canal… car les habitant·e·s lui préféraient le réverbère préexistant.

Au total, une vingtaine de photographies et de sculptures de l’artiste ont été sélectionnées pour chaque lieu, soit plus d’un tiers des 123 œuvres réalisées par Charles Ray en cinquante ans de carrière. L’artiste est surtout connu pour ces statues de nus réalistes, d’un blanc immaculé ou d’un argent éclatant, inspirées de la Grèce antique et de la Renaissance.

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Au sein de cette double exposition conçue comme une “promenade architecturale”, ses œuvres se confondent avec l’espace qui les accueille. Comme l’installation Hinoki, une reproduction monumentale de chêne centenaire récupéré dans un champ en Californie et reproduite en bois de cèdre japonais par des artisan·e·s à Okinawa. L’arbre de 1,4 tonne a été transporté à l’aide d’une grue, et la salle d’exposition au Centre Pompidou a été construite autour de lui.

Acier, papier, fibre de verre, bois, aluminium, ciment… Ray s’essaie à tous les matériaux. L’une de ses œuvres les plus récentes, Unbaled Truck, a nécessité cinq années de travail, durant lesquelles le sculpteur a compressé son vieux pick-up, avant de le déplier, redonnant forme à cette “ruine” mécanique.

Konbini arts avec AFP

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