De nos jours, certaines machines sont capables de recréer des images de personnes, de lieux et de scènes qui n’existent pas. Mais peut-on dire que l’intelligence artificielle est capable de faire de l’art ? Comme mentionné dans un de nos articles, un scandale a éclaté il y a quelques semaines lorsqu’un tableau réalisé par une l’intelligence artificielle a été primé lors d’un concours d’art a priori humain.
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Aujourd’hui, Kris Kashtanova, graphiste à New York, va encore plus loin. Elle a décidé de se battre pour obtenir des droits d’autrice sur sa bande dessinée Zarya of the Dawn, produite grâce à une IA. Et bingo, c’est la première personne de l’histoire à avoir réussi. La BD a déjà été traduite dans 15 langues.
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Dans un post Instagram, elle dévoile le mail du bureau des droits d’auteur·rice·s des États-Unis qui confirme la nouvelle et dévoile le numéro de sa propriété artistique. C’est donc vrai. Par contre, elle insiste sur le fait que l’œuvre n’a pas entièrement été faite à l’aide d’une IA. C’est elle qui est à l’origine de la création de l’histoire, de la structure et des choix artistiques.
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Néanmoins, la question persiste : est-ce que l’intelligence artificielle rend les artistes moins “auteur·rice·s” de leurs créations ou bien parle-t-on d’une collaboration vertueuse comme avec n’importe quel autre outil de travail ?
Récemment, une artiste nommée Sasha Stiles a produit un recueil de poèmes intitulé Technelgy à l’aide d’une intelligence artificielle. Selon elle, seule une aide mutuelle et réciproque entre elle et l’IA permet l’écriture de ce genre de poèmes. Stiles parle d’une collaboration plutôt que d’une substitution. Voilà matière à réflexion.
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