Le 3 juin 1968, Andy Warhol survivait à une tentative d’assassinat. Les balles tirées par Valerie Solanas lui transpercèrent le poumon, la rate, l’estomac, le foie et l’œsophage et modifièrent son aspect physique (il dut porter un corset le reste de sa vie), son art et sa façon de vivre puisqu’il se décida à écrire et enregistrer ses pensées.
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Une mini-série créée par Ryan Murphy, réalisée par Andrew Rossi et diffusée sur Netflix à partir du 9 mars, racontera la vie du “pape du Pop Art” d’après ses propres mots et, chose inédite, d’après “sa” voix. Celle-ci a été recréée grâce à une intelligence artificielle basée sur des enregistrements de la voix de l’artiste.
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Intitulé Le Journal d’Andy Warhol, le programme est narré par Andy Warhol et ponctué d’interventions de personnes ayant côtoyé l’artiste et sa célèbre Factory. D’autres fantômes sont également cités, à l’instar de Jean-Michel Basquiat ou Edie Sedgwick.
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Son influence sur l’art mais aussi sur la société occidentale est mise en avant, qu’il s’agisse d’appréhender la fluidité des genres et des préférences sexuelles ou de sa façon de “[briser] toutes les règles” : “Il nous faisait regarder les choses de façon complètement nouvelle, c’est ça l’art”, affirme un invité du documentaire.
Son caractère, complètement antipathique, et son talent, assez génial, sont mis au centre d’une série réalisée plus de trente ans après sa mort, signe supplémentaire que l’aura d’Andrew Warhola, de son vrai nom, a bien dépassé les quinze minutes de célébrité.
La mini-série Le Journal d’Andy Warhol sera disponible sur Netflix à partir du 9 mars 2022.
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