Avant de s’aventurer sur Instagram, il faut se mettre en condition et ne pas oublier qu’on entre dans un territoire quasi chimérique. Les visages sont souvent modifiés à l’aide de filtres et les corps sont transformés en quelques retouches ou grâce à de savantes poses.
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Une internaute a partagé cette semaine sa surprise de voir que même les décors visibles sur certaines photos étaient faux. La jeune femme, créatrice de bijoux, a publié sur son compte Twitter des images d’un studio angeleno, loué à l’heure, qui imite l’intérieur d’un jet privé.
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“Naaaaaan, je viens de découvrir que les ‘it girls’ de Los Angeles utilisent des sets de studio qui ressemblent à des jets privés pour leurs photos Instagram. C’est fou de se dire que quoi qu’on regarde peut s’avérer être faux. Le décor, les vêtements, le corps… Je ne sais pas, ça bouscule un peu ma réalité lol.”
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Sa publication a été rapidement et massivement partagée par des internautes aussi confus·e·s et abasourdi·e·s qu’elle. Les réponses à son tweet croulent sous de multiples exemples d’influenceur·se·s feignant d’être en plein vol dans leur jet privé, mais aussi de vivre dans de somptueux lofts – qui sont en fait des locations à l’heure – ou de rentrer d’une fructueuse journée de shopping, entouré·e·s de sacs de luxe vides. Le rappeur Lil Nas X, toujours présent pour une bonne blague, a ajouté son grain de sel en partageant une image de lui grossièrement photoshopée dans le décor.
Le studio en question est situé dans le centre de Los Angeles et est disponible via le site Peerspace, une plateforme de location de lieux pour des événements, précise Design Taxi. La gérante du studio, une certaine Toma K., propose son décor pour 64 dollars (environ 55 euros) de l’heure.
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Le studio de 65 mètres carrés est “réservé très rapidement” et les “créneaux s’y enchaînent”, prévient l’équipe. Les avis sont, pour la plupart, positifs et s’il semble que les premier·ère·s locataires étaient plutôt des boîtes de production, le secteur est en pleine expansion grâce à l’attrait qu’il représente pour les influenceur·se·s. Tout comme Socrate, qui aurait affirmé : “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”, la seule certitude sur les réseaux, c’est bien qu’on ne peut croire à rien.
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