“Engramme”, c’est le nom de la nouvelle exposition d’Abdelkader Benchamma, après son installation céleste Écho de la naissance des mondes au Collège des Bernardins, à Paris. “Engramme”, c’est aussi un mot qui désigne les traces mémorielles enregistrées par le cerveau. Pour cette exposition, l’artiste confronte ici l’infiniment grand et son exploration du monde cosmique avec ses recherches sur la neurophysiologie, le système neuronal et autres synapses qui se produisent dans notre cerveau.
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À travers des peintures pleines de symbolisme et de dynamisme qui fonctionnent comme des patchworks, à l’image de notre mémoire qui assemble des souvenirs, il alterne les scènes de paysages calmes avec des dessins d’explosions sur fond de cosmos en noir et blanc (où il a parfois collé quelques planètes en couleur). Et comme il ne peut pas se limiter au cadre du tableau, Abdelkader Benchamma fait déborder son imagination, qui se décline en de nombreuses fresques mouvementées et évanescentes, sur les murs de la galerie parisienne.
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Comme l’explique la galerie Templon, les installations quasi métaphysiques d’Abdelkader Benchamma “interrogent notre lecture des images et leurs survivances” et “questionnent notre rapport à l’insaisissable, l’infini et l’invisible” à travers des inspirations à la fois littéraires, scientifiques, ésotériques et philosophiques. Il suffit de plonger dans un de ses carnets personnels pour le comprendre, comprendre qu’il va puiser dans les abysses de son inconscient pour créer.
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“Engramme”, exposition d’Abdelkader Benchamma à voir à la galerie Templon (Paris) jusqu’au 19 mai 2019.