Le jour, iels sont psychothérapeutes, professeur·e·s de pilates, travailleur·se·s du sexe, chef·fe·s pâtissier·ère·s… La nuit tombée, iels se retrouvent sur les planches de cabarets et laissent s’exprimer toute leur sensualité dans des spectacles d’effeuillage au haut potentiel érotique.
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Dans son ouvrage Burlesque Mon Amour, Natalia Neuhaus fait la lumière sur les individus qui composent la scène burlesque new-yorkaise et immortalise leurs performances, leur intimité et leurs combats. C’est lors du spectacle de fin d’études de l’École de burlesque de New York, en 2019, que la photographe péruvienne a découvert le milieu.
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“Ça a été un coup de foudre, je suis tombée amoureuse du message d’empouvoirement de cette forme artistique qui pousse à explorer sa sensualité sur les planches”, raconte Natalia Neuhaus dans une interview accordée à Dazed. Quelques mois plus tard, l’artiste rentrait dans les coulisses du club The Slipper Room et commençait à immortaliser la communauté burlesque new-yorkaise, d’abord sur les planches, puis chez les artistes.
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Natalia Neuhaus, qui s’est peu à peu liée d’amitié avec ses sujets, envisage désormais Burlesque Mon Amour autant comme une série documentaire que comme un album de famille. Avec ses portraits sensibles, elle est attachée à l’idée de rendre visible une communauté d’artistes et de montrer toute l’assurance et la résilience qui se dégage de leurs corps en mouvements.
“Le burlesque offre un espace sûr dans lequel explorer sa sensualité et son érotisme à travers la danse. Cela nous apprend que le sex-appeal et la sensualité ne se définissent pas par un type de corps ou un genre. Le burlesque est un moyen de protester contre les médias et les publicités qui continuent d’idéaliser un type de corps spécifique et de valoriser les personnes hétéros cisgenres blanches. C’est la contre-culture de ce sophisme dominant”, raconte-t-elle.
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