Quelle n’a pas été la surprise de JR, ce mercredi 15 septembre au matin, lorsqu’il est tombé sur la dernière campagne publicitaire de la marque de luxe Cartier. La vidéo en question montre l’actrice Lily Collins déchirer d’immenses portraits d’elle en noir et blanc.
Publicité
Si l’artiste français concède ne pas avoir “inventé la photographie en noir et blanc ni l’idée de déchirer du papier”, il souligne les “similitudes frappantes” que partage la campagne avec son travail et notamment sa série Paper Portraits, débutée en 2014, dans laquelle figurent entre autres Johnny Hallyday ou Madonna (en couverture du New York Magazine en 2019).
Publicité
“Ne pensez-vous pas que Cartier devrait avoir plus de respect pour les artistes ? J’espère que ce n’est pas partout, #notJR si vous en voyez un.”
Publicité
Le problème principal, argumente-t-il, concerne surtout qui l’a copié, plus que le plagiat lui-même. Avouant être “plutôt flexible” concernant la cession des droits de ses œuvres, il dresse une frontière claire lorsqu’il s’agit “de grosses entreprises” qui profitent de l’image d’artistes “pour vendre leurs produits”. Depuis la sortie de ses publications, JR a reçu beaucoup de soutien sur Instagram et Twitter (malgré quelques commentaires affirmant ne pas voir le problème). Pour le moment, Cartier n’a pas répondu à l’artiste.
“En 2014, j’ai commencé une série appelée ‘Paper Portraits’ – j’imprime des portraits en grand format puis, le sujet interagit avec le tirage. Évidemment, je n’ai pas inventé la photographie en noir et blanc ni l’idée de déchirer du papier, mais ces portraits ont été partagés sur les réseaux sociaux de nombreuses fois ainsi que dans la presse, dont en couverture du New York Magazine. La campagne publicitaire [Cartier] que j’ai partagée dans mes publications précédentes et que j’ai découverte à l’aéroport ce matin présente des similitudes frappantes.
Comme je fais très attention aux ‘collaborations entre marques et artistes’, je suis très réactif quand je vois des marques imiter [le travail] d’artistes. Je suis assez flexible quand des personnes utilisent mes images pour leur propre usage et j’accorde souvent mes droits d’images gratuitement quand quelqu’un veut en utiliser une pour une couverture de livre ou dans un but culturel ; mais je pense que les artistes devraient se défendre quand leurs créations sont copiées par de grosses entreprises pour vendre leurs produits”, a partagé l’artiste français sur son compte Instagram.
Publicité
Publicité