Mélangeant pastels et peinture à l’huile, James Bartolacci reproduit non seulement la lumière des néons de boîtes de nuit, mais aussi leur effervescence et leur énergie. Ses toiles – tantôt figuratives, tantôt plus abstraites – célèbrent le pouvoir fédérateur, solidaire et émancipateur des clubs queers.
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Inspiré par l’ambiance exaltée des boîtes de nuit new-yorkaises avant la pandémie, le peintre imagine des scènes de liesse d’où semble émaner la sueur et vibrer la musique. Ses toiles ont été réalisées début 2021, alors que la vie nocturne était encore à l’arrêt – d’où le nom de l’exposition actuellement visible dans la galerie londonienne Taymour Grahne, “Life Without Night” (“Une vie sans nuit”).
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Ce vide nocturne a poussé l’artiste à accompagner ses toiles de danses et de fête, de scènes plus intimistes, où les protagonistes sont représenté·e·s sur leur lit, la nuit toujours. Ces œuvres sont réalisées en collaboration avec les modèles, précise la galerie : “Il est demandé aux amis [de l’artiste] de choisir leur tenue, les lumières et la pose, tout en discutant de l’importance de la vie nocturne citadine et de ce que cela leur apporte.”
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Chaque toile représente “un lieu et un soir donné”. Réalisées d’après des photos et des vidéos, les œuvres combinent une variété de moments vécus sur plusieurs heures, et agglomérés en une image. Du cocon d’une chambre à l’éclosion libératrice de formes, de couleurs et de lumières des clubs, le travail de James Bartolacci met à l’honneur la vie nocturne queer dans tout ce qu’elle a de libératrice et dynamisante, autant physiquement que psychologiquement.
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L’exposition “Life Without Night” de James Bartolacci est visible à la galerie londonienne Taymour Grahne jusqu’au 14 juillet 2021. Vous pouvez retrouver le travail du peintre sur son compte Instagram.