L’année dernière, le musée d’histoire naturelle de Londres décernait son prix de la meilleure photo animalière à l’image particulièrement théâtrale d’une marmotte et d’un renard. Fin 2019, le musée a sélectionné les images finalistes d’un autre concours de photographie animalière, le prix Lumix, dont les résultats dépendent cette fois des votes du public. Jusqu’au 4 février 2020, les internautes pouvaient élire leur image préférée.
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Le verdict est tombé, c’est la photo “Station Squabble” de Sam Rowley qui a remporté le concours, parmi les 25 clichés finalistes. Largement diffusée, l’image surprenante montrait deux souris en plein fight dans le métro britannique.
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“Ces souris ne connaissent que le ronronnement constant des trains et la pénombre perpétuelle. La plupart ne verront jamais les rayons du soleil ou le toucher de l’herbe sous leurs pattes. Les tunnels sont un endroit désespérant pour vivre si elles ont besoin de s’affronter dans un combat de boxe pour une toute petite miette. […] Tout le monde n’a pas la chance de voir la faune de régions du monde reculées et préservées. Par conséquent, nous devons apprécier les espèces plus communes”, a confié le photographe.
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Michael Dixon, directeur du musée, a ajouté : “Le comportement de la souris est défini par notre vie quotidienne, les transports que nous utilisons et la nourriture qu’on jette.”
Les finalistes
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En impliquant des amateur·rice·s dans un concours de cette ampleur, le musée continue de mettre la préservation de la planète, la faune et la flore au centre de ses préoccupations. Tim Littlewood, membre du comité du jury, insiste sur le fait que les images présentées ont pour vocation de “susciter des réactions quant au monde qui nous entoure et nous le faire voir différemment” : “Elles montrent une beauté à couper le souffle, de la compassion et de la cruauté, il est impossible de ne pas être ému·e·s.”
Les images finalistes présentaient des animaux dans tous leurs états et dans tous les lieux imaginables – au grand air, dans la montagne, la jungle et sur la banquise. C’est la technique et les regards particuliers des photographes sélectionné·e·s sur le monde qui ont frappé les juré·e·s.
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