Cette année, c’est à Aix-en-Provence, Marseille et Avignon que se déroule la Biennale des imaginaires numériques, organisée par les associations Seconde nature et Zinc, qui œuvrent à l’émergence de la création contemporaine et à “comprendre le monde en régime numérique”.
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Jusqu’au 22 janvier 2023, le festival invite ainsi une soixantaine d’artistes numériques, dans une dizaine de lieux, à explorer la thématique de la nuit. Et pour cette troisième édition, la biennale met en lumière la Belgique et l’émulsion de sa scène artistique contemporaine, en invitant une vingtaine de talents belges.
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“Petit à petit, l’espace de la nuit, notamment de la nuit urbaine, est envahi par les activités du jour, opposant la ville qui dort à celle qui travaille, la ville qui erre à celle qui festoie. Le temps en continu de l’économie et des réseaux, des ordinateurs et des algorithmes colonise peu à peu les rythmes de nos vies et n’offre plus d’espaces de repos et de liberté. La technologie s’immisce-t-elle jusque dans nos rêves ?”, questionne le communiqué de presse.
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En 2022, la Biennale des imaginaires numériques interroge notre rapport à la nuit, inévitablement modifié par les technologies, et s’aventure sur ce terrain mystérieux et onirique pour inventer de nouveaux récits. Une quête nocturne, poétique et inévitablement… numérique, qui se décline en expositions, parcours inédits, performances et spectacles vivants.
Les expos à ne pas rater
À Marseille et à Caen, l’exposition “REVOLUTION V52”, diffusée sur des écrans-vitrines, embarque le public dans un tour du monde de la création numérique visuelle et met en lumière 52 artistes à travers 52 œuvres. Au Grenier à sel d’Avignon, le show “(m)ondes parallèles” laisse voir deux installations sur les rêves, et plus particulièrement sur les états de conscience et d’inconscience.
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À Marseille, de nouveau, c’est l’exposition “7 mesures par seconde” de n + n Corsino (pour Nicole et Norbert Corsino), chorégraphes, qui investit la Friche la Belle de mai. Par le biais de la réalité virtuelle et de l’intelligence artificielle, le duo propose des œuvres cinématographiques qui jouent avec les sens et les perceptions, et embarquent le public dans une expérience qui croise arts plastiques, numériques et vivants.
L’exposition collective “À la tombée de la nuit”, au 21, bis Mirabeau à Aix, combine le travail de Stéphane Thidet, Stéphanie Roland et Ief Spincemaille, et tisse un lien entre l’art contemporain et les sciences du cosmos. Le show, qui se visite également dans l’obscurité, offre une perspective inédite et sensorielle des phénomènes astrophysiques et astronomiques.
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DJ sets, parcours et performances pour clore le festival
Outre les expositions, la semaine de clôture du festival s’annonce chargée en événements, et plus particulièrement en spectacles vivants. Les 19 et 20 janvier 2023, au Pavillon Noir d’Avignon, c’est la création Second Body de l’artiste taïwanais Chieh-hua Hsieh qui sera diffusée. Grâce à des environnements projetés à 360 degrés, l’artiste brouille la frontière entre la fiction et le réel, et défie notre imagination.
À Marseille, le collectif deletere invite le public à découvrir le travail de ses artistes en résidence durant l’exposition “RÉALITÉ[S]²”, qui met l’accent sur les œuvres expérientielles. La Friche la Belle de Mai accueille également l’installation performative Crari or not crari, un voyage émotionnel mouvementé de l’adolescence.
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Côté musique, des artistes seront présent·e·s dans les lieux partenaires pour des DJ sets et concerts, toujours à la sauce électro. Caterina Barbieri et Donato Dozzy clôtureront la biennale au 6MIC à Aix, tandis que Mika, experte en conception spatiale, sera l’invitée du Bon Air Club à Marseille, en compagnie de Samar et de Mary Ocher, qui produiront un live. Sans oublier, bien sûr, des parcours thématiques, des visites guidées et des ateliers de création afin de voir la nuit sous un nouveau jour et de s’immerger dans de nouveaux imaginaires nocturnes.
La Biennale des imaginaires numériques, jusqu’au 22 janvier 2023, Marseille, Aix-en-Provence, Avignon.