Quand Internet détourne la photo de Melania Trump et Justin Trudeau

Publié le par Lise Lanot,

© Carlos Barría/Reuters

En marge des discussions politiques du G7, une image est devenue virale.

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Au sommet du G7 qui se tenait ce week-end à Biarritz, une photo montrant le couple présidentiel américain et le Premier ministre canadien a retenu l’attention des internautes. C’est un sens du timing parfait qui a rendu cette simple image de bise si particulière : on y voit Melania Trump, yeux fermés et bouche en avant, se pencher pour faire une bise à un Justin Trudeau dont les pommettes remontées semblent annoncer qu’il est tout sourire, tandis que Donald Trump baisse les yeux et semble présenter une mine quelque peu déconfite. 

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“Melania joue le tout pour le tout.”

L’image a rapidement fait le tour des réseaux et a rappelé le célèbre “Distracted Boyfriend”, un mème provenant d’une banque d’images en ligne. Un jeune homme y reluque sans vergogne une jeune fille qui passe dans la rue, sous le regard outré de sa copine. Depuis 2017, l’image a été détournée plusieurs milliers de fois pour parler politique, cinéma, musique et une myriade d’autres sujets fantasques ou sérieux.

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Devant cette nouvelle version du mème, les internautes s’en sont évidemment donné à cœur joie, ravi·e·s d’allègrement se ficher de Donald Trump, allant jusqu’à créer le hashtag #MelaniaLovesTrudeau, comme le rapporte NDTV

“On devrait tous trouver quelqu’un qui nous regarde de la même façon que Melania regarde… *vérifie ses notes*… Justin Trudeau.”

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“J’ai fait de la photo de Justin Trudeau, Melania Trump et Donald Trump une couverture d’un roman Harlequin.”

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“Melania Trump : “Les États-Unis”, Justin Trudeau : “Le système de santé qu’on veut”, Donald Trump : “Le système de santé qu’on a.”

Cette image, bien que largement relayée, n’éclipse cependant pas les nouvelles du G7, notamment celles concernant les incendies ayant lieu en Amazonie et le refus de Jair Bolsonaro de “se voir ‘donner des leçons’ sur sa gestion de la catastrophe” par les pays conviés au rassemblement politique, rapporte Le Monde