Depuis le début du confinement, on a beaucoup entendu que notre mise en quarantaine faisait beaucoup de bien à la planète et à la nature qui aurait d’ailleurs “repris ses droits”, photos de cygnes, canards et dauphins à l’appui. Si ces affirmations sont à prendre avec des pincettes, elles ont donné des idées à une galerie guatémaltèque.
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Vidée de ses visiteur·se·s, la galerie d’art Proyectos Ultravioleta, située à Guatemala City, a imaginé que la faune alentour envahissait ses espaces. Pandas, autruches et mignons pingouins se sont retrouvés, d’un coup de palette graphique, à profiter des œuvres du musée, privées de leur public.
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L’équipe du musée a raconté à Hyperallergic ne pas avoir su comment réagir lors de la fermeture de ses espaces : “Tout à coup, l’espace numérique était saturé. La question pour nous, était de savoir comment nous intégrer. On ne voulait pas juste ajouter du bruit, on voulait faire sourire les gens.”
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Le pari est réussi. Au milieu des annonces de visites virtuelles, de coloriages et de reproductions d’œuvres à la maison, la galerie a fait preuve d’originalité avec bonne humeur : “On essaie tous et toutes de supporter le confinement”, souligne le directeur de la galerie, Stefan Benchoam, “nous voulions trouver quelque chose qui allégerait ce fardeau.”
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