Entre moteurs et terre battue, découvrez le championnat de France de tracteur pulling

Publié le par Lisa Miquet,

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“À la fin du XIXe siècle, les fermiers américains se lançaient des défis pour prouver la force de leurs chevaux de trait. Ils attelaient une porte de grange à un cheval, et les fermiers montaient les uns après les autres sur la porte jusqu’à obtenir l’arrêt du cheval. Le cheval qui pouvait tirer le plus de personnes sur la plus grande distance était gagnant. Cette discipline, appelée horse pulling, se pratique toujours aujourd’hui avec des lests de béton.”

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Si le concours était à l’origine organisé avec des chevaux, l’arrivée des véhicules motorisés a rapidement modifié la compétition, donnant naissance au tractor pulling (tiré par un tracteur, en français).

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“Des engins motorisés sont utilisés pour la première fois en 1929 pour un tel exercice, dans le Missouri et l’Ohio. En 1969, la National Tractor Pullers Association (NTPA) est fondée par des représentants de huit états, pour structurer la discipline aux États-Unis. En France, le tracteur pulling apparaît en 1983.”

“C’est, avant tout, une histoire de famille”

C’est totalement par hasard qu’Alexandre Faraci a découvert cette discipline étonnante. Alors qu’il se baladait en Normandie, il est tombé sur une affiche annonçant les demi-finales du championnat de France de tracteur pulling dans la petite ville de Bernay. Il nous explique :

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“J’ai tout de suite adhéré au concept et je me suis permis de contacter la Fédération française de tracteur pulling, qui m’a ouvert ses portes afin d’aller à la découverte de ce nouveau sport.”

Après avoir fait quelques recherches sur le sport en question, il est parti à la rencontre de nombreux participants :

“J’ai rencontré les équipes et ce qui était flagrant, c’est que c’est avant tout une histoire de famille. Tout le monde a sa place et son domaine : mécanicien, pilote, manutention.”

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Il nous explique aussi qu’avec les nouvelles avancées technologiques et mécaniques, la compétition prend une toute autre ampleur. Les moteurs des tracteurs sont remplacés par des moteurs d’hélicoptères pouvant atteindre 1 500 chevaux chacun. Le tout serait visiblement transporté dans des containers et monté une fois sur place. Une logistique particulièrement impressionnante. Mais au-delà de la compétition, le photographe semble avoir été marqué par l’aspect humain de l’événement :

“Sur place, toutes les personnes que j’ai rencontrées étaient avenantes et à l’écoute. Elles m’ont toutes accueilli à bras ouverts et fait partager leur passion. Je suis également allé à la rencontre des visiteurs, qui sont tous touchants ; il y avait beaucoup de familles et de motards. L’ambiance était vraiment décontractée. Buvette, snack, frites : à la bonne franquette !”